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Hayao Miyazaki [Réalisateur, animateur, scénariste, producteur, mangaka]

# Bloc Technique
Nom : 宮崎 駿, Miyazaki Hayao
Date de naissance : 5 janvier 1941
Lieu de naissance : Tokyo (Japon)
Profession : Animateur, Réalisateur, Scénariste, Écrivain, Mangaka
Nationalité : Japonaise
# Description reprise sur wikipedia

Hayao Miyazaki (宮崎 駿, Miyazaki Hayao), né le 5 janvier 1941 à Tokyo, est un animateur, réalisateur, producteur, scénariste, écrivain et mangaka japonais.
Cofondateur du Studio Ghibli avec Isao Takahata, il obtient une renommée internationale grâce à son talent de conteur et ses films d’animation.
Il est considéré comme l’un des cinéastes les plus accomplis de l’histoire de l’animation.

Né dans le quartier de Bunkyō à Tokyo, Miyazaki s’intéresse très tôt aux mangas et à l’animation et rejoint Toei Animation en 1963.
Pendant ses premières années au studio, il travaille comme intervalliste et collabore ensuite avec le réalisateur Isao Takahata.
Au sein de Toei, Miyazaki contribue notamment aux films Doggie March et Garibā no uchū ryokō. Il fournit des animations clés à d’autres films de Toei, comme Le Chat botté et L’Île au trésor, avant de passer à A-Pro en 1971, où il coréalise Edgar de la Cambriole aux côtés de Takahata.
Après être passé chez Zuiyō Eizō (connu plus tard sous le nom de Nippon Animation) en 1973, Miyazaki travaille comme animateur sur World Masterpiece Theater, et réalise la série télévisée Conan, le fils du futur (1978).
Il rejoint la Tokyo Movie Shinsha en 1979 pour réaliser son premier long métrage Le Château de Cagliostro ainsi que la série télévisée Sherlock Holmes.
À la même époque, il écrit et illustre le manga Nausicaä de la Vallée du Vent (1982-1994), et il réalise également son adaptation cinématographique de 1984, produite par Topcraft.

Miyazaki cofonde le Studio Ghibli en 1985.
Il réalise de nombreux films avec Ghibli, dont Le Château dans le ciel (1986), Mon voisin Totoro (1988), Kiki la petite sorcière (1989) et Porco Rosso (1992).
Ces films connaissent un succès critique et commercial au Japon.
Le film suivant de Miyazaki, Princesse Mononoké, est le premier film d’animation à remporter le Japan Academy Prize du film de l’année, et devient à sa sortie en 1997 le plus gros succès commercial de l’histoire du box-office japonais ; sa distribution dans le monde occidental accroît considérablement la popularité et l’influence de Ghibli en dehors du Japon.
Son film Le Voyage de Chihiro, sorti en 2001, devient le film le plus rentable de l’histoire du Japon, remporte l’Oscar du meilleur film d’animation et est souvent classé parmi les plus grands films des années 2000. Les films ultérieurs de Miyazaki — Le Château ambulant (2004), Ponyo sur la falaise (2008) et Le vent se lève (2013) — connaissent eux aussi un succès critique et commercial.
Bien qu’après la sortie du Vent se lève Miyazaki déclare cesser les longs métrages, en 2023 sort le long métrage Le Garçon et le Héron.

Les œuvres de Miyazaki sont caractérisées par la récurrence de thèmes tels que la relation de l’humanité avec la nature et la technologie, la salubrité des modes de vie naturels et traditionnels, l’importance de l’art et de l’artisanat, et la difficulté de maintenir une éthique pacifiste dans un monde violent.
Les protagonistes de ses films sont souvent des filles ou des jeunes femmes fortes, et plusieurs de ses films présentent des protagonistes moralement ambigus dotés de qualités rédemptrices.
Les œuvres de Miyazaki sont très appréciées et récompensées ; le réalisateur est nommé personne de mérite culturel pour ses contributions culturelles exceptionnelles en novembre 2012 et reçoit l’Oscar d’honneur pour son impact sur l’animation et le cinéma en novembre 2014.
Miyazaki est cité comme une source d’inspiration pour de nombreux animateurs, réalisateurs et écrivains.

# Biographie reprise sur wikipedia

Enfance et jeunesse

Hayao Miyazaki naît le 5 janvier 1941 à Tokyo dans le quartier d’Akebono dans l’arrondissement de Bunkyō.
Il est le deuxième d’une fratrie de quatre garçons.
Son père, Katsuji Miyazaki (né en 1915), est alors directeur de Miyazaki Airplane, une entreprise en aéronautique appartenant à son frère (l’oncle de Hayao) qui fabrique des gouvernes pour des avions de chasse de type zéro pendant la Seconde Guerre mondiale.
Cette entreprise permet à la famille Miyazaki de demeurer prospère pendant les premières années de sa vie.
Le père de Miyazaki aime acheter des tableaux et les montrer à ses invités, mais il n’a guère de connaissances artistiques.
Il déclare s’être engagé dans l’armée impériale japonaise vers 1940 ; après avoir déclaré à son commandant qu’il ne souhaite pas se battre à cause de sa femme et de son jeune enfant, il est libéré après un sermon sur le manque de loyauté.
Selon Miyazaki, son père lui raconte souvent ses exploits, et affirme avoir continué à fréquenter les boîtes de nuit après avoir eu 70 ans.
Katsuji Miyazaki décède le 18 mars 1993.
Après sa mort, Miyazaki considère qu’il a souvent eu une vision négative de son père et que celui-ci n’a jamais rien dit de « noble ou d’inspirant ».
Il regrette de ne pas avoir eu de discussion sérieuse avec son père et pense avoir hérité de ses « sentiments anarchistes et de son manque d’intérêt pour les contradictions ».

Miyazaki note que certains de ses premiers souvenirs sont ceux de « villes bombardées ».
En 1944, alors qu’il a trois ans, sa famille est évacuée à Utsunomiya.
Après le bombardement de la ville en juillet 1945, sa famille et lui sont évacués à Kanuma, également située dans la préfecture de Tochigi au nord de Tokyo.
Le bombardement laisse une impression durable sur Miyazaki, alors âgé de quatre ans.
Enfant, Miyazaki souffre de problèmes digestifs et on lui dit qu’il ne vivra pas plus de 20 ans, lui donnant l’impression d’être un paria.
De 1947 à 1955, Yoshiko, la mère de Miyazaki, souffre du Mal de Pott, une forme de tuberculose ; elle passe les premières années à l’hôpital avant d’être soignée à la maison.
Yoshiko, qui est frugale, est décrite comme une femme intelligente, plutôt réservée et stricte, qui remet régulièrement en question les « normes socialement acceptées ».
Elle est la plus proche de Miyazaki et exerce une forte influence sur lui et sur ses œuvres ultérieures.
Yoshiko Miyazaki meurt en juillet 1983 à l’âge de 72 ans.

Miyazaki entre à l’école en 1947, dans une école primaire d’Utsunomiya, où il suit les cours de la première à la troisième année.
Après le retour de sa famille au quartier Suginami de Tokyo, Miyazaki termine sa quatrième année à l’école élémentaire Ōmiya et la cinquième à l’école élémentaire Eifuku, qui vient d’être créée après avoir été séparée de l’école élémentaire Ōmiya.
Après avoir obtenu son diplôme d’Eifuku en faisant partie de la première classe de diplômés, il fréquente le collège Ōmiya.
Il aspire à devenir un dessinateur de manga, mais découvre qu’il ne sait pas dessiner les gens ; à la place, il ne dessine que des avions, des chars et des cuirassés pendant des années.
Miyazaki est influencé par des dessinateurs de manga, comme Tetsuji Fukushima, Soji Yamakawa et Osamu Tezuka.
Prenant conscience qu’il ne fait que copier le style de Tezuka, il brûle tous les mangas qu’il a dessinés, estimant que cela entrave son propre développement en tant qu’artiste.
À cette époque, Miyazaki va souvent voir des films avec son père, qui est un cinéphile passionné ; parmi les films qui le marquent figurent Le Repas (めし, Meshi, 1951) et Tasogare Sakaba (1955).

Après avoir obtenu son diplôme du collège Ōmiya, Miyazaki entre au lycée de Toyotama.
Au cours de sa troisième et dernière année, il découvre le premier long métrage d’animation en couleur du Japon, Le Serpent blanc (白蛇伝, Hakuja den, 1958), qui suscite son intérêt pour l’animation ; il sort en cachette regarder le film au lieu d’étudier pour ses examens d’entrée.
Le film est une révélation pour Miyazaki, qui raconte plus tard être tombé amoureux de l’héroïne du film, Pai-nyan, et en avoir pleuré toute la nuit, profondément affecté.
Il affirme avoir été « ému jusqu’au plus profond de [son] âme » et que « l’univers pur et sincère du film » a fait ressortir un aspect de lui qui « aspirait désespérément à valoriser le monde plutôt qu’à le renier ».
Après avoir obtenu son diplôme à Toyotama, Miyazaki s’inscrit au département d’économie politique de l’Université Gakushuin, avec une spécialisation en théorie industrielle japonaise.
Il rejoint le « Club de recherche sur la littérature pour enfants », ce qui se rapproche le plus à l’époque d’un club de bande dessinée.
Il est parfois le seul membre du club. Pendant son temps libre, Miyazaki rend visite à son professeur d’art du collège et dessine dans son atelier, où ils boivent tous les deux et « parlent de politique, de la vie, de toutes sortes de choses ».
À cette époque, il dessine également des mangas ; il ne termine jamais ses récits, mais accumule des milliers de pages de débuts d’histoires.
Il approche aussi fréquemment les éditeurs de mangas pour louer leurs histoires.
En 1960, Miyazaki assiste aux manifestations contre l’Anpo, ayant développé un intérêt après avoir vu des photographies dans l’Asahi Graph ; à ce moment-là, il est trop en retard pour participer aux manifestations.
Miyazaki est diplômé de Gakushuin en 1963 avec des diplômes en sciences politiques et en économie.

Début de carrière

Miyazaki commence sa carrière en 1963 au studio Toei ; c’est la dernière année où la société embauche régulièrement.
Il perçoit un salaire de dix-neuf mille cinq cents yens, tandis que le loyer de son petit appartement dans le quartier Nerima lui coûte six mille yens.
Miyazaki travaille comme intervalliste sur le film d’animation Doggie March (わんわん忠臣蔵, Wanwan Chūshingura) et série télévisée d’animation Ken, l’enfant-loup (狼少年ケン, Ōkami shōnen Ken), tous deux réalisés en 1963.
Il travaille également sur Garibā no uchū ryokō (の宇宙旅行, 1964).
Quand des troubles syndicaux éclatent en 1964 au sein du studio, Miyazaki prend la tête des manifestants et devient secrétaire en chef du syndicat des travailleurs.
Miyazaki travaille ensuite comme animateur en chef, concepteur artistique et chef décorateur sur Horus, prince du Soleil (太陽の王子ホルスの大冒険, Taiyo no oji : Horusu no daiboken, 1968).
Tout au long de la production du film, Miyazaki travaille en étroite collaboration avec son mentor, Yasuo Ōtsuka, dont la vision de l’animation influence profondément son travail.
Réalisé par Isao Takahata, avec qui Miyazaki continue de collaborer jusqu’à la fin de sa carrière, le film est très apprécié et considéré comme une œuvre charnière dans l’évolution de l’animation.
Miyazaki s’installe dans une résidence à Ōizumigakuenchō en avril 1969, après la naissance de son deuxième fils.

Sous le pseudonyme d’Akitsu Saburō (秋津 三朗), Miyazaki écrit et illustre le manga Le Peuple du désert (砂漠の民, Sabaku no tami), publié en 26 épisodes entre septembre 1969 et mars 1970 dans le Shōnen shōjo shinbun (少年少女新聞, littéralement Journal des garçons et des filles).
Il est influencé par des histoires illustrées comme Evil Lord of the Desert (沙漠の魔王, Sabaku no maō).
Miyazaki réalise également l’animation principale du film Le Chat botté (長靴をはいた猫, Nagagutsu o haita neko, 1969), réalisé par Kimio Yabuki.
Il crée une série manga de 12 chapitres pour la promotion du film, publiée dans l’édition dominicale du Tokyo Shimbun de janvier à mars 1969.
Miyazaki propose plus tard des scènes dans le scénario de Le Vaisseau fantôme volant (空飛ぶゆうれい船, Sora tobu yûreisen, 1969), dans lesquelles des chars militaires provoquent une hystérie collective dans le centre-ville de Tokyo, et est engagé pour faire le story-board et l’animation des scènes.
En 1970, Miyazaki déménage à Tokorozawa.
L’année suivante, il développe la structure, les personnages et les dessins pour l’adaptation de L’Île au trésor d’Hiroshi Ikeda ; il crée l’adaptation manga en 13 parties, imprimée dans le Tokyo Shimbun de janvier à mars 1971.
Miyazaki fournit également l’animation clé pour Ali Baba et les quarante voleurs (アリババと40匹の盗賊, Alibaba to yonjūbiki no tōzoku, 1971).

En août 1971, Miyazaki quitte Toei et rejoint Isao Takahata et Yōichi Kotabe aux studios A-Pro, où il réalise ou co-réalise avec Takahata 23 épisodes de Edgar de la Cambriole (ルパン三世, Rupan Sansei, aussi connue sous le nom de Lupin the Third Part I), souvent sous le pseudonyme de Teruki Tsutomu (照樹 務).
Les deux hommes préparent le tournage d’une série basée sur les livres d’Astrid Lindgren, Fifi Brindacier, en concevant de nombreux storyboards ; la série est annulée après que Miyazaki et Takahata n’ont pas réussi à rencontrer Lindgren, et la permission de terminer la série leur est refusée.
En 1972 et 1973, Miyazaki écrit, conçoit et anime deux courts métrages Panda Petit Panda (パンダ・コパンダ, Panda Kopanda), réalisés par Takahata.
Après être passés de A-Pro à Zuiyō Eizō en juin 1973, Miyazaki et Takahata travaillent sur World Masterpiece Theater (世界名作劇場, Sekai meisaku gekijō), qui présente leur série d’animation Heidi (アルプスの少女ハイジ, Arupusu no Shōjo Haiji), une adaptation de Heidi de Johanna Spyri. Zuiyō Eizō devient en juillet 1975 Nippon Animation.
Miyazaki réalise également la série télévisée Conan, le fils du futur (未来少年コナン, Mirai Shōnen Conan, 1978), une adaptation du roman Après la vague d’Alexander Key.

Avancée

Miyazaki quitte Nippon Animation en 1979, pendant la production d’Anne… la maison aux pignons verts (赤毛のアン, Akage no An) ; il assure la conception et l’organisation des scènes des quinze premiers épisodes.
Il passe chez Telecom Animation Film, une filiale de TMS Entertainment, pour réaliser son premier long métrage d’animation, Le Château de Cagliostro (ルパン三世カリオストロの城, Rupan sansei: Kariosutoro no shiro, 1979), un film Lupin III.
Dans le cadre de ses fonctions à Telecom, Miyazaki contribue à la formation des nouveaux animateurs.
Miyazaki réalise six épisodes de Sherlock Holmes (名探偵ホームズ, Meitantei Hōmuzu) en 1981, jusqu’à ce que des problèmes avec la succession de Sir Arthur Conan Doyle entraînent une suspension de la production ; Miyazaki est occupé ailleurs lorsque ces problèmes sont résolus, et les épisodes restants sont réalisés par Kyosuke Mikuriya.
Ils sont diffusés de novembre 1984 à mai 1985.
Miyazaki illustre également le roman graphique Le Voyage de Shuna (シュナの旅, Shuna no tabi), inspirée du conte populaire tibétain Le prince qui est devenu un chien.
Le roman est publié par Tokuma Shoten en juin 1983, et est adapté à la radio en 1987.
Les Notes de rêveries de Hayao Miyazaki (宮崎駿の雑想ノート, Miyazaki Hayao no Zassō nōto) sont aussi publiées de manière irrégulière entre novembre 1984 et octobre 1994 dans Model Graphix ; certaines de ces histoires sont diffusées à la radio en 1995.

Après la sortie du Château de Cagliostro, Miyazaki réfléchit à une adaptation en film d’animation de la bande dessinée Rowlf de Richard Corben et soumet l’idée à Yutaka Fujioka de TMS.
En novembre 1980, une proposition est formulée pour acquérir les droits du film.
À cette époque, Miyazaki est également sollicité par la rédaction d’Animage pour une série d’articles de magazine.
Au cours de conversations ultérieures, il montre ses carnets de croquis et discute de ses idées d’animation avec les rédacteurs Toshio Suzuki et Osamu Kameyama, qui voient le potentiel d’une collaboration pour leur développement en animation.
Deux projets sont proposés : Warring States Demon Castle (戦国魔城, Sengoku ma-jō), qui se déroule durant l’époque Sengoku, et l’adaptation de Rowlf.
Les deux sont rejetés, car la société n’est pas disposée à financer des animations qui ne sont pas basées sur des mangas existants et parce que les droits de l’adaptation de Rowlf ne sont pas obtenus.
Un accord est conclu pour que Miyazaki développe ses croquis et ses idées dans un manga pour le magazine, à condition qu’il ne soit jamais transformé en film.
Le manga — intitulé Nausicaä de la Vallée du Vent — est publié de février 1982 à mars 1994.
L’histoire, telle qu’elle est réimprimée dans les volumes tankōbon, s’étend sur sept volumes pour un total combiné de 1 060 pages.
Miyazaki dessine les épisodes principalement au crayon, et le manga est imprimé en monochrome à l’encre aux tons sépia.
Miyazaki démissionne de Telecom Animation Film en novembre 1982.

Après le succès de Nausicaä de la Vallée du Vent, Yasuyoshi Tokuma, le fondateur de Tokuma Shoten, encourage Miyazaki à travailler sur son adaptation cinématographique.
Miyazaki refuse dans un premier temps, puis accepte à condition de la réaliser.
L’empoisonnement au mercure de la baie de Minamata et la réaction de la nature à l’incident, qui prospère dans un environnement empoisonné, inspire à Miyazaki le monde pollué du film.
Pour réaliser l’animation du film, Miyazaki et Takahata choisissent le petit studio Topcraft, estimant que le talent artistique du studio permettrait de retranscrire l’atmosphère sophistiquée du manga au cinéma.
La préproduction commence le 31 mai 1983 ; Miyazaki rencontre des difficultés dans la création du scénario, avec seulement seize chapitres du manga à travailler.
Takahata fait appel au musicien expérimental et minimaliste Joe Hisaishi pour composer la musique du film.
Nausicaä de la Vallée du Vent sort le 11 mars 1984 et rapporte 1,48 milliard de yens au box-office.
Le film est souvent considéré comme l’œuvre pivot de Miyazaki, qui a consolidé sa réputation en tant qu’animateur.
Il est loué pour sa représentation positive des femmes, en particulier celle du personnage principal Nausicaä.
Des critiques ont affirmé que Nausicaä de la Vallée du Vent aborde des thèmes pacifistes et féministes, mais Miyazaki n’est pas de cet avis et prétend qu’il ne cherche qu’à divertir.
La réussite de l’adaptation cinématographique du manga ouvre la voie à d’autres collaborations.
En avril 1984, Miyazaki ouvre son propre bureau dans le quartier de Suginami, qu’il nomme Nibariki.

Studio Ghibli

Premiers films (1985-1996)
En juin 1985, Miyazaki, Takahata, Tokuma et Suzuki fondent la société de production d’animation Studio Ghibli, avec le financement de Tokuma Shoten.
Le premier film du Studio Ghibli, Le Château dans le ciel (天空の城ラピュタ, Tenkū no shiro Rapyuta, 1986), est réalisé par la même équipe que Nausicaä.
Miyazaki s’inspire de l’architecture grecque et des « modèles urbanistiques européens » pour concevoir le décor du film.
Une partie de l’architecture du film s’inspire également d’une ville minière galloise ; Miyazaki a en effet assisté à la grève des mineurs lors de sa première visite au Pays de Galles en 1984 et dit avoir admiré le dévouement des mineurs à leur travail et à leur communauté.
Le film suivant de Miyazaki, Mon voisin Totoro (となりのトトロ, Tonari no Totoro), sort en même temps que Le Tombeau des lucioles (火垂るの墓, Hotaru no haka) de Takahata en avril 1988 afin de préserver la situation financière du Studio Ghibli.
Le travail simultané sur les deux films est chaotique pour les artistes du studio.
Mon voisin Totoro traite de la relation entre l’environnement et l’humanité, contrairement à Nausicaä, qui met l’accent sur les effets négatifs de la technologie sur la nature.
Bien que le film soit acclamé par la critique, il ne connaît pas de succès au box-office.
Cependant, les produits dérivés du film connaissent un grand succès, et le film est depuis considéré comme un classique.

En 1987, le Studio Ghibli acquiert les droits pour créer une adaptation cinématographique du roman Kiki la petite sorcière (魔女の宅急便, Majo no takkyūbin) d’Eiko Kadono.
Le travail de Miyazaki sur Mon voisin Totoro l’empêche de réaliser l’adaptation.
Le film doit donc initialement être réalisé par Sunao Katabuchi et écrit par Nobuyuki Isshiki, mais Miyazaki, mécontent du script, finit par reprendre la réalisation du film.
Kadono est mécontente des différences entre le livre et le scénario.
Miyazaki et Suzuki lui rendent visite et l’invitent au studio, à la suite de quoi elle leur donne son feu vert.
Le film doit initialement être une émission de 60 minutes, mais il devient un long métrage après que Miyazaki achève les storyboards et le scénario.
La première de Kiki la petite sorcière a lieu le 29 juillet 1989.
Le film rapporte 2,15 milliards de yens au box-office et devient le film le plus rentable au Japon en 1989.

De mars à mai 1989, le manga Hikōtei jidai (飛行艇時代) de Miyazaki est publié dans le magazine Model Graphix.
Miyazaki entame la production d’un film de 45 minutes basé sur le manga, destiné à être projeté sur les vols de la compagnie aérienne Japan Airlines ; Suzuki le transforme finalement en long métrage, intitulé Porco Rosso (紅の豚, Kurenai no buta), alors que les attentes grandissent.
En raison de la fin de la production de Souvenirs goutte à goutte (おもひでぽろぽろ, Omoide poro poro, 1991) de Takahata, Miyazaki gère d’abord la production de Porco Rosso de manière indépendante.
Le déclenchement des guerres de Yougoslavie en 1991 affecte Miyazaki, ce qui confère au film un ton plus sombre.
Miyazaki déclare plus tard que le film est « absurde », car il estime que ses thèmes matures ne conviennent pas aux enfants.
Le film aborde des thèmes anti-guerre, abordés à nouveau dans ses films ultérieurs.
Japan Airlines reste un investisseur important du film, ce qui fait qu’il est d’abord présenté comme un film à visionner à bord d’un avion, avant de sortir en salles le 18 juillet 1992.
Le film connaît un succès critique et commercial, et reste le film d’animation le plus rentable au Japon pendant des années.

Le Studio Ghibli installe son siège à Koganei, Tokyo, en août 1992.
En novembre 1992, deux spots télévisés réalisés par Miyazaki sont diffusés par la chaîne Nippon Television (NTV) : Sora Iro no Tane, un spot de 90 secondes basé sur l’histoire illustrée Sora Iro no Tane (そらいろのたね) de Rieko Nakagawa et Yuriko Omura, et commandé pour célébrer le quarantième anniversaire de NTV ; et Nandarou, diffusé sous la forme d’un spot de 15 secondes et de quatre spots de 5 secondes, centré sur une créature indéfinissable qui devient la mascotte de NTV.
En parallèle, Miyazaki conçoit les storyboards et écrit le scénario de Si tu tends l’oreille (耳をすませば, Mimi o sumaseba, 1995), réalisé par Yoshifumi Kondō.

Essor mondial (1997-2008)
Miyazaki dessine les story-boards initiaux de Princesse Mononoké (もののけ姫, Mononoke hime) en août 1994, basés sur des pensées et des croquis préliminaires datant de la fin des années 1970.
Alors qu’il souffre du syndrome de la page blanche, Miyazaki accepte de réaliser On Your Mark, un clip musical pour la chanson du même nom du groupe j-pop Chage and Aska.
Dans le clip, Miyazaki expérimente l’animation par ordinateur en complément de l’animation traditionnelle, une technique qu’il réutilise ensuite pour Princesse Mononoké.
On Your Mark est exploité en tant que court-métrage, en ouverture du film Si tu tends l’oreille.
Malgré la popularité du clip, Suzuki estime qu’il n’a pas fait l’objet de toute l’attention nécessaire.

En mai 1995, Miyazaki emmène un groupe d’artistes et d’animateurs dans les forêts anciennes de Yaku-shima et dans les montagnes de Shirakami-Sanchi, pour prendre des photos et faire des croquis.
Les paysages de Princesse Mononoké sont inspirés de Yakushima.
Dans le film, Miyazaki revisite les thèmes écologiques et politiques de Nausicaä de la Vallée du Vent.
Miyazaki supervise les 144 000 celluloïds du film, dont environ 80 000 sont des animations clés.
Princesse Mononoké est réalisé avec un budget estimé à 2,35 milliards de yens (environ 23,5 millions de dollars américains), ce qui en fait le film le plus cher du Studio Ghibli à l’époque.
Sur les quinze minutes du film qui font appel à l’animation par ordinateur, environ cinq minutes utilisent des techniques telles que le rendu 3D, la composition numérique et une texture ; les dix minutes restantes utilisent l’encre et la peinture. Initialement, 5 000 images du film doivent être peintes numériquement, mais les contraintes de temps doublent le chiffre.

Lors de sa sortie le 12 juillet 1997, Princesse Mononoké est acclamé par la critique, et devient le premier film d’animation à remporter le Japan Academy Prize du film de l’année.
Le film connaît également un succès commercial, avec un total de 14 milliards de yens (148 millions de dollars), et devient le film le plus rentable au Japon pendant quelques mois.
Miramax achète les droits de distribution du film pour l’Amérique du Nord ; c’est la première fois que le Studio Ghibli bénéficie d’une distribution importante en salles aux États-Unis.
Bien qu’il ne connaisse pas un grand succès au box-office, rapportant seulement 3 millions de dollars américains, le film est considéré comme l’introduction du Studio Ghibli au reste du monde.
Miyazaki déclare que Princesse Mononoké est son dernier film.

Tokuma Shoten fusionne avec Studio Ghibli en juin 1997.
Miyazaki passe ses vacances dans un chalet de montagne avec sa famille et cinq petites filles d’amis de la famille.
Il se rend compte alors qu’il n’a jamais réalisé de film pour des filles de 10 ans, et entreprend de le faire.
Il lit des magazines de manga Shōjo comme Nakayoshi et Ribon pour s’en inspirer, mais estime qu’ils ne proposent que des sujets sur « les coups de foudre et les histoires d’amour », qui ne sont pas selon lui ce qui leur tient le plus à cœur.
Il réalise donc un film sur une héroïne féminine qu’elles admireraient.
La production du film, intitulé Le Voyage de Chihiro (千と千尋の神隠し, Sen to Chihiro no kamikakushi), a en 2000 un budget de 1,9 milliard de yens (15 millions de dollars).
Comme pour Princesse Mononoké, l’équipe du film expérimente l’animation par ordinateur, mais l’utilise seulement de manière à améliorer l’histoire et non pour « attirer l’attention ».
Le Voyage de Chihiro aborde des thèmes comme l’avidité des hommes et décrit un voyage dans le royaume des esprits.
Le film sort en salles le 20 juillet 2001 ; il est acclamé par la critique et est considéré comme l’un des plus grands films des années 2000.
Il remporte le Japan Academy Prize du film de l’année, l’Ours d’or du meilleur film et l’Oscar du meilleur film d’animation.
Le film connaît également un succès commercial, rapportant 30,4 milliards de yens (289,1 millions de dollars) au box-office.
Il devient le film le plus rentable au Japon, un record qu’il conserve pendant près de 20 ans.
Après la mort de Tokuma en septembre 2000, Miyazaki dirige son comité funéraire.

En septembre 2001, le Studio Ghibli annonce la production du Château ambulant (ハウルの動く城, Hauru no ugoku shiro), d’après le roman Le Château de Hurle de Diana Wynne Jones.
Mamoru Hosoda, de Toei Animation, est initialement sélectionné pour réaliser le film, puis récusé en raison de désaccords entre lui et les dirigeants du Studio Ghibli.
Miyazaki a l’idée de réaliser le film en lisant le roman de Jones, et est frappé par l’image d’un château se déplaçant dans la campagne ; le roman n’explique pas comment le château se déplace, ce qui explique les dessins de Miyazaki.
Il se rend à Colmar et à Riquewihr en Alsace, en France, pour étudier l’architecture et l’environnement du décor du film.
Il s’inspire également des notions de technologie du futur dans l’œuvre d’Albert Robida, ainsi que de l’« art de l’illusion » de l’Europe du XIXe siècle.
Le film est réalisé en numérique, mais les personnages et les décors sont dessinés à la main avant d’être numérisés.
Le film sort le 20 novembre 2004 et est largement salué par la critique.
Il reçoit le Prix Osella pour la meilleure contribution technique au 61e Festival international du film de Venise et est nommé pour l’Oscar du meilleur film d’animation.
Au Japon, le film rapporte 14,5 millions de dollars lors de sa première semaine d’exploitation, ce qui constitue un record.
Il reste l’un des plus gros succès du cinéma japonais, avec des recettes mondiales s’élevant à plus de 19,3 milliards de yens.
En 2005, Miyazaki reçoit le Lion d’or pour sa carrière au 62e Festival international du film de Venise.

En mars 2005, le Studio Ghibli se sépare de Tokuma Shoten.
Dans les années 1980, Miyazaki contacte Ursula K. Le Guin pour lui faire part de son intérêt pour une adaptation des romans du Cycle de Terremer ; ignorant tout du travail de Miyazaki, elle décline l’offre.
Après avoir regardé Mon voisin Totoro des années plus tard, Le Guin approuve le projet d’adaptation.
Elle rencontre Suzuki en août 2005, qui souhaite que le fils de Miyazaki, Gorō, réalise le film, Miyazaki ayant souhaité prendre sa retraite.
Déçue que Miyazaki ne réalise pas le film, mais sachant qu’il superviserait le travail de son fils, Le Guin approuve la production du film.
Plus tard, Miyazaki s’oppose et critique publiquement le choix de Gorō au poste de réalisateur.
Après avoir visionné le film, Miyazaki écrit un message pour son fils : « Le film est fait de manière honnête, donc il est bon ».

Miyazaki conçoit les couvertures de mangas en 2006, dont A Trip to Tynemouth ; il travaille également comme éditeur et crée un court manga pour le livre.
La production du film suivant de Miyazaki, Ponyo sur la falaise (崖の上のポニョ, Gake no ue no Ponyo), débute en mai 2006.
Il s’inspire initialement de La Petite Sirène de Hans Christian Andersen, mais s’affranchit peu à peu de cette influence pour prendre sa propre forme.
Miyazaki souhaite que le film célèbre l’innocence et la gaieté de l’univers enfantin.
Il a au départ l’intention de n’utiliser que de l’animation traditionnelle, et est étroitement impliqué dans la conception du film.
Il préfère dessiner lui-même la mer et les vagues, par goût de l’expérimentation.
Ponyo comporte 170 000 images, un record pour Miyazaki.
Le village de bord de mer du film est inspiré de Tomonoura, une ville du parc national de Setonaikai, où Miyazaki séjourne en 2005.
Le personnage principal, Sōsuke, est inspiré de Gorō.
Lors de sa sortie le 19 juillet 2008, Ponyo est acclamé par la critique, et reçoit le prix du Meilleur film d’animation lors de la 32e édition des Japan Academy Prize.
Le film constitue également un succès commercial, rapportant 10 milliards de yens (93,2 millions de dollars américains) au cours de son premier mois d’exploitation et 15,5 milliards de yens à la fin de 2008, le classant parmi les films les plus rentables au Japon.

Films récents (depuis 2009)
Au début de l’année 2009, Miyazaki écrit un manga intitulé Le vent se lève (風立ちぬ, Kaze tachinu), racontant l’histoire du concepteur de chasseurs Mitsubishi A6M Zero, Jirō Horikoshi.
Le manga est publié pour la première fois dans deux numéros du magazine Model Graphix, parus les 25 février et 25 mars 2009.
Miyazaki coécrit ensuite le scénario d’Arrietty : Le Petit Monde des Chapardeurs (借りぐらしのアリエッティ, Karigurashi no Arietti, 2010) et de La Colline aux coquelicots (コクリコ坂から, Kokuriko zaka kara, 2011), réalisés respectivement par Hiromasa Yonebayashi et Gorō Miyazaki.
Miyazaki souhaite que son prochain film soit une suite de Ponyo, mais Suzuki le convainc d’adapter plutôt Le vent se lève au cinéma.
En novembre 2012, le Studio Ghibli annonce la production de Le vent se lève (風立ちぬ, Kaze Tachinu), basé sur le manga du même nom, qui doit sortir en parallèle avec Le Conte de la princesse Kaguya (かぐや姫の物語, Kaguya-hime no monogatari), réalisé par Takahata.

Miyazaki trouve l’inspiration du film Le vent se lève après avoir lu une citation d’Horikoshi : « Tout ce que je voulais, c’était faire quelque chose de beau ».
Des scènes du film sont inspirées du roman de Tatsuo Hori, Le vent se lève (風立ちぬ, Kaze tachinu), dans lequel Hori raconte son expérience de vie avec sa fiancée avant qu’elle ne meure de la tuberculose.
Le nom du personnage principal féminin, Naoko Satomi, est emprunté d’un roman de Hori, Naoko (菜穂子).
Le vent se lève continue de refléter la position pacifiste de Miyazaki, poursuivant les thèmes de ses œuvres précédentes, bien que Miyazaki ait déclaré que condamner la guerre n’est pas l’intention du film.
Le film sort le 20 juillet 2013 et est acclamé par la critique.
Il remporte le prix du Meilleur film d’animation lors de la 37e édition des Japan Academy Prize et est nommé au prix du meilleur film d’animation lors de la 86e cérémonie des Oscars.
Il connaît également un succès commercial, rapportant 11,6 milliards de yens (110 millions de dollars) au box-office japonais, devenant ainsi le film le plus rentable au Japon en 2013.

En septembre 2013, Miyazaki annonce prendre sa retraite comme réalisateur en raison de son âge, mais souhaite continuer à travailler sur les expositions du musée Ghibli.
En novembre 2014, Miyazaki reçoit un Oscar d’honneur.
Il développe Boro la petite chenille (毛虫のボロ, Kemushi no boro), un court-métrage d’animation par ordinateur dont il a été question pour la première fois pendant la préproduction de Princesse Mononoké156. Le film est projeté en exclusivité au musée Ghibli en juillet 2017157. Il travaille également sur un manga de samouraïs sans titre.
En août 2016, Miyazaki propose un nouveau long-métrage, Le Garçon et le Héron (君たちはどう生きるか), sur lequel il a travaillé sans recevoir d’approbation officielle.
Le film raconte l’histoire d’un jeune garçon de quinze ans qui vit chez son oncle.
En décembre 2020, Suzuki déclare que l’animation du film est « à moitié terminée » et ajoute qu’il ne prévoit pas la sortie du film avant trois ans.

En janvier 2019, il est signalé que Vincent Maraval, un collaborateur fréquent de Miyazaki, a suggéré dans un tweet que ce dernier aurait des plans pour un autre film en préparation.
En février 2019, un documentaire en quatre parties est diffusé sur la chaîne de télévision japonaise NHK, intitulé 10 Years with Hayao Miyazaki, montre l’élaboration de ses films dans son studio privé.
En 2019, Miyazaki approuve une adaptation musicale de Nausicaä de la Vallée du Vent, telle qu’elle est interprétée par une troupe de kabuki.

Le film Le Garçon et le Héron sort au Japon le 14 juillet 2023, et en France le 1 novembre 2023.

# Filmographie

Réalisateur

Longs métrages

  • 1979 : Le Château de Cagliostro (ルパン三世カリオストロの城, Rupan sansei: Kariosutoro no shiro)
  • 1984 : Nausicaä de la Vallée du Vent (風の谷のナウシカ, Kaze no tani no Naushika)
  • 1986 : Le Château dans le ciel (天空の城ラピュタ, Tenkū no shiro Rapyuta)
  • 1988 : Mon voisin Totoro (となりのトトロ, Tonari no Totoro)
  • 1989 : Kiki la petite sorcière (魔女の宅急便, Majo no takkyūbin)
  • 1992 : Porco Rosso (紅の豚, Kurenai no buta)
  • 1997 : Princesse Mononoké (もののけ姫, Mononoke hime)
  • 2001 : Le Voyage de Chihiro (千と千尋の神隠し, Sen to Chihiro no kamikakushi)
  • 2004 : Le Château ambulant (ハウルの動く城, Hauru no ugoku shiro)
  • 2008 : Ponyo sur la falaise (崖の上のポニョ, Gake no ue no Ponyo)
  • 2013 : Le vent se lève (風立ちぬ, Kaze Tachinu)
  • 2023 : Le Garçon et le Héron (君たちはどう生きるか, Kimi-tachi wa dō ikiru ka)

Courts métrages

  • 1995 : On Your Mark (オン・ユア・マーク, On Yua Māku, clip vidéo)
  • 2001 : La Chasse à la baleine (くじらとり, Kujiratori)
  • 2002 : La grande excursion de Koro (コロの大さんぽ, Koro no Daisanpo)
  • 2002 : Mei et le Chatonbus (めいとこねこバス, Mei to Konekobasu)
  • 2002 : Machines volantes imaginaires (空想の空飛ぶ機械達, Kūsō no Sora Tobu Kikaitachi)
  • 2006 : À la recherche d’une maison (やどさがし, Yadosagashi)
  • 2006 : Monomon l’araignée d’eau (水グモもんもん, Mizugumo Monmon)
  • 2006 : Le jour où j’ai cultivé une étoile (星をかった日, Hoshi o Katta Hi)
  • 2010 : M. Pâte et la princesse Œuf (パン種とタマゴ姫, Pan-dane to Tamago-hime)
  • 2011 : La Chasse au trésor (たからさがし, Takara Sagashi)
  • 2018 : Boro la petite chenille (毛虫のボロ, Kemushi no boro)

Séries télévisées

  • 1971-1972 : Edgar de la Cambriole (ルパン三世, Lupin sansei, aussi connue sous le nom de Lupin The Third Part I) — coréalisateur avec Isao Takahata
  • 1978 : Conan, le fils du futur (未来少年コナン, Mirai shōnen Conan)
  • 1980 : Edgar, le détective cambrioleur (新 ルパン三世, Shin Rupan Sansei, aussi connue sous le nom de Lupin The Third Part II) — 2 épisodes, crédité sous le pseudonyme Tsutomu Teruki
  • 1984-1985 : Sherlock Holmes (名探偵ホームズ, Meitantei Hōmuzu) — 6 épisodes

Scénariste

  • 1972 : Panda Petit Panda (パンダ・コパンダ, Panda Kopanda) d’Isao Takahata
  • 1979 : Le Château de Cagliostro avec Haruya Yamazaki
  • 1984 : Nausicaä de la Vallée du Vent
  • 1986 : Le Château dans le ciel
  • 1988 : Mon voisin Totoro
  • 1989 : Kiki la petite sorcière
  • 1992 : Porco Rosso
  • 1995 : Si tu tends l’oreille (耳をすませば, Mimi o sumaseba) de Yoshifumi Kondō
  • 1997 : Princesse Mononoké
  • 2001 : Le Voyage de Chihiro
  • 2004 : Le Château ambulant
  • 2008 : Ponyo sur la falaise
  • 2010 : Arrietty : Le Petit Monde des Chapardeurs (借りぐらしのアリエッティ, Karigurashi no Arietti) de Hiromasa Yonebayashi avec Keiko Neiwa
  • 2010 : Les Souris sumo (ちゅうずもう, Chu-zumo), court métrage d’Akihiro Yamashita
  • 2011 : La Colline aux coquelicots (コクリコ坂から, Kokuriko zaka kara) de Gorō Miyazaki avec Keiko Neiwa
  • 2013 : Le vent se lève
  • 2023 : Le Garçon et le Héron (君たちはどう生きるか, Kimi-tachi wa dō ikiru ka)

Producteur

  • 1989 : Kiki la petite sorcière
  • 1991 : Souvenirs goutte à goutte (おもひでぽろぽろ, Omohide Poroporo) d’Isao Takahata
  • 1994 : Pompoko (平成狸合戦ぽんぽこ, Heisei tanuki gassen pompoko) d’Isao Takahata
  • 2002 : Le Royaume des chats (猫の恩返し, neko no ongaeshi) d’Hiroyuki Morita
  • 2006 : À la recherche d’une maison
  • 2006 : Monomon l’araignée d’eau
  • 2018 : Boro la petite chenille

Animateur

  • 1965 : Garibā no uchū ryokō (ガリバーの宇宙旅行) de Masao Kuroda et Sanae Yamamoto
  • 1968 : Horus, prince du Soleil (太陽の王子ホルスの大冒険, Taiyo no oji : Horusu no daiboken) d’Isao Takahata
  • 1969 : Le Chat botté (長靴をはいた猫, Nagagutsu o haita neko) de Kimio Yabuki
  • 1969 : Le Vaisseau fantôme volant (空飛ぶゆうれい船, Sora tobu yūreisen) d’Hiroshi Ikeda
  • 1971 : Les Joyeux Pirates de l’île au trésor (どうぶつ宝島, Dobutsu Takarajima) d’Hiroshi Ikeda
  • 1972 : Panda Petit Panda d’Isao Takahata
  • 1973 : Panda Petit Panda : Le Cirque sous la pluie (パンダ・コパンダ 雨降りサーカスの巻`, Panda-Kopanda: Amefuri Circus no Maki) d’Isao Takahata

Mangas

  • 1969 : Le Chat botté (長靴をはいた猫, Nagagutsu o haita neko)
  • 1969-1970 : Le Peuple du désert (砂漠の民, Sabaku no tami)
  • 1972 : L’Île au trésor (どうぶつ宝島, Dōbutsu Takarajima)
  • 1982-1994 : Nausicaä de la Vallée du Vent (風の谷のナウシカ, Kaze no tani no Naushika)
  • 1982 : À ma sœur (妹え, Imōto e)
  • 1983 : Le Voyage de Shuna (シュナの旅, Shuna no tabi)
  • 1989 : Hikōtei jidai (飛行艇時代, L’Ère des hydravions)
  • 1992 : Notes de rêveries de Hayao Miyazaki (宮崎駿の雑想ノート, Miyazaki Hayao no Zassō nōto)
  • 1994 : Le retour de Hans (ハンスの帰還, Hansu no Kikan)
  • 1994 : Dîner dans les airs (空中でお食事, Kûchû de Oshokuji)
  • 1998-1999 : Des tigres couverts de boue (泥まみれの虎, Doromamire no tora)
  • 2006 : Illusions de Westall – Une excursion à Tynemouth (ウェストール幻想 タインマスへの旅, Westôru Gensô – Tainmasu he no Tabi)
  • 2009 : Le vent se lève (風立ちぬ, Kaze tachinu)
  • 2015 : Teppou Samurai (鉄炮侍)
Ririx
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Ririx

Membre le plus recherché sur Google Faiseur de fiches (principalement d'anime) Sinon j'aide un peu dans la limite des stocks disponibles heu? de mes compétences! heu je crois que c'est tout!

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Nikos
Administrateur
03/12/2023 15:32

né en 41 et toujours a travaillé, dingue

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