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[Criminologie] Tueur en série

Aujourd’hui parlons…. tueurs en série !
Du coup c’est reparti pour un article de wikipedia et quelques infos en plus (j’aurais pas du)

Un tueur en série (appelé parfois, par anglicisme, un serial killer [ˈsɪɹiəl ˈkɪlɚ]) est un criminel auteur d’homicides qu’il réitère dans le temps.
Selon la définition la plus répandue, ce type de criminel a commis au moins trois meurtres, dans un intervalle de temps – de quelques jours à plusieurs années – séparant chacun de ces crimes.
Il semble, dans de nombreux cas, tirer un certain degré de plaisir du fait de tuer ses victimes, qui ne présentent le plus souvent aucun lien avec lui.

Le meurtrier de type « sériel » est généralement défini comme psychopathe ; il est considéré comme responsable pénalement.
Dans de rares cas, il peut être diagnostiqué par l’expertise psychologique comme ayant un trouble de type psychotique ; il est alors considéré comme n’étant pas responsable de ses actes et ne pourra être condamné.

# Caractéristiques d’un tueur en série

Un tueur en série se caractérise généralement par le fait qu’il n’existe aucun lien entre lui et sa victime.
En d’autres termes, il ne connaît pas sa victime avant de la choisir, d’où une difficulté accentuée pour les enquêteurs à retrouver l’auteur des faits.
C’est pourquoi policiers et gendarmes vont avoir recours à la technique dite du « profilage » (ou « analyse criminelle et comportementale ») pour tenter de l’identifier.
Ils étudieront notamment le mode opératoire utilisé pour commettre le crime.
Cette analyse peut en effet leur permettre de réaliser des rapprochements entre différents homicides commis dans une même région et éventuellement imputables à un même individu.
Une recherche plus approfondie en matière psychocriminologique peut amener les enquêteurs à identifier la « signature » du criminel, qui se distingue du mode opératoire en ce qu’elle est inconsciente.

Si ce type de criminel semble agir sans mobile apparent, une motivation profonde est pourtant à l’œuvre dans chacun des passages à l’acte.
Psychiatres, psychologues et criminologues s’emploient donc à décrypter cette motivation.
En effet, le tueur en série ne tue pas par idéologie (même s’il peut parfois sélectionner ses victimes sur des critères ethniques, religieux, sexuels ou autres), par fanatisme, et généralement pas non plus par appât du gain.
Le moteur du tueur en série est fréquemment le sentiment de toute-puissance que lui procurent ses crimes, qui mêlent généralement le sexe et la mort.
Il est vrai qu’une forte proportion de tueurs en série a subi des violences ou des agressions sexuelles durant l’enfance.

Dans une thèse présentée par la magistrate française Fiammetta Esposito (qui a fait l’objet d’un livre), un tueur en série se définit, indépendamment du nombre de victimes, par sa motivation intrinsèque, issue de fantasmes et par un passage à l’acte d’une extrême violence sexualisée.
Autrement dit, un meurtrier pourrait être classé au nombre des tueurs en série dès son premier passage à l’acte, s’il est animé par une pulsion spécifique.
Dans ce cas, son parcours criminel est interrompu, dès le premier meurtre, par l’arrestation, ou tout autre motif (maladie, décès…).

Au regard de cette définition les terroristes, les criminels de guerre, les tueurs de masse, les tueurs à la chaîne, les tueurs passionnels ou les tueurs à gages ne sont pas considérés comme étant des tueurs en série.

# Origine du terme

Si la terminologie « tueur en série » est d’origine récente, les criminels qui tuent sans motif apparent ont toujours existé.
À la fin du XIXe siècle, Krafft-Ebing les désignait comme des « monstres psychosexuels ».

Le professeur Alexandre Lacassagne évoque, à la même époque, la « monomanie homicide », une notion introduite par les aliénistes du XIXe siècle pour décrire une maladie mentale ne se manifestant que par le passage à l’acte criminel.

L’universitaire américain Philip Jenkins, qui a étudié les crimes répétés commis aux États-Unis entre 1900 et 1940, a identifié vingt-quatre criminels ayant commis au moins dix homicides sans mobile apparent.
À l’époque, aucun d’entre eux n’avait été identifié comme tueur en série.
Philip Jenkins fait alors ce constat : « Une société qui n’a pas l’expérience d’une telle notion a moins de chances de reconnaître le phénomène quand il survient, et donc tend à ignorer les liens existants entre les crimes d’un même individu ».

Le terme de « tueur en série », ainsi que son stéréotype, est une expression provenant directement de l’anglais serial killer créé par l’agent du FBI Robert Ressler de Quantico dans les années 1970.
Le terme de « tueur en série » a été prononcé lors du procès de Ted Bundy, l’un des tueurs les plus meurtriers que les États-Unis aient connu.

Cependant, le terme de mass murder avait été employé pour la première fois dans un journal populaire dit aussi « News media » des années 1930 pour qualifier les crimes d’Albert Fish.

La désignation serial murderer (« tueur en série ») apparaît en 1961 dans le dictionnaire Third New International Dictionary.
L’écrivain anglais John Brophy l’emploie souvent dans son livre The Meaning of Murder, sorti en 1966.

Le Centre d’analyse des crimes violents – National Center for the Analysis of Violent Crime (NCAVC) –, créé au sein du FBI, a coutume, depuis 1979, de distinguer quatre types de criminels, selon le nombre de victimes, le nombre de lieux et la chronologie des passages à l’acte répétés : le meurtrier de masse, le meurtrier compulsif, le meurtrier en série et – cas plus rare – le meurtrier en série de masse :

  • le meurtrier de masse (mass murderer) tue au moins quatre personnes en un même endroit lors d’un même événement.
    Les victimes peuvent être des proches ou des inconnus
  • le meurtrier compulsif ou orgiaque (spree killer) tue diverses personnes en des lieux différents mais dans un temps limité (quelques heures ou quelques jours)
  • le tueur en série (serial killer) tue au moins trois personnes en des lieux et des temps différents (quelques mois ou quelques années)
  • le tueur en série de masse commet au moins deux homicides simultanés, homicides réitérés lors d’au moins trois événements et en trois lieux différents.
    Ce type de criminel est rare

Pour Holmes et Burger, est un tueur en série celui qui commet au moins trois homicides sur une période de plus de trente jours12.

Un manuel d’investigation policière paru en 1988 est moins restrictif : « Le meurtre en série est une succession de deux meurtres ou plus, commis séparément, le plus souvent par un agresseur agissant seul. Les meurtres sont commis sur une période pouvant aller de plusieurs heures à plusieurs années. »

En 1991, Hickey classe les tueurs en série au regard du lieu qu’ils choisissent pour commettre le crime.

Il distingue ainsi :

  • le tueur d’un seul lieu (place specific murderer), qui tue toujours au même endroit, dans un lieu qui lui est connu (voisinage domiciliaire, professionnel)
  • le tueur d’un territoire (local murderer), qui commet des homicides dans une même région ou un même État, dont il est généralement originaire
  • le tueur itinérant (traveling murderer), qui sillonne les routes d’un pays, franchit des frontières, rendant difficiles les recherches des enquêteurs et les rapprochements
# Profil des tueurs en série

Les auteurs français Senninger, Hiegel et Kahn, rendent compte de diverses statistiques :

«Les femmes représentent entre 5 et 10 % de ces meurtriers.
Le meurtrier en série agit généralement seul.
Dans un quart à un tiers des cas, il a cependant un complice avec lequel il peut former une véritable équipe meurtrière itinérante et au long cours.
Entre 73 et 84 % de ces criminels sont de type caucasien. Soixante pour cent d’entre eux avaient moins de trente ans lorsqu’ils ont commis leur premier crime […].
Un tiers des tueurs en série accomplissent un périple meurtrier, voyageant d’État en État pour commettre leurs forfaits […].
Deux tiers des tueurs en série sont dits « organisés » […], 90 % d’entre eux ont une famille pathogène. »

Un tueur en série ne se distingue pas au niveau physique et social.
Il peut mener une vie sociale normale : par exemple, le tueur Dennis Rader (dit « BTK »), qui sévissait durant les années 1970 et qui s’est fait arrêter dans les années 2000, avait une femme et des enfants, avait travaillé dans une agence de sécurité avant de travailler dans une église.
François Vérove, dit « le Grêlé », en est un exemple spectaculaire : après avoir commis nombre de meurtres et de viols dans les années 1980-90, ce gendarme très apprécié de ses collègues et de ses amis se marie, fonde une famille, a une vie sociale active et est même, sur une courte période, élu local, ne réveillant aucun soupçon jusqu’à son suicide accompagné d’une lettre d’aveux en 2021.

Il a été constaté qu’une forte proportion de tueurs en série a subi dans l’enfance des sévices sexuels, des violences physiques ou morales.
Mais d’autres paramètres influent. Tous les enfants battus ou abusés ne deviennent cependant pas des tueurs en série.

Un tueur en série est souvent un psychopathe qui se caractérise par son manque d’empathie et son sadisme, par sa boulimie de meurtres, par le plaisir qu’il tire de ses actes et par un sentiment très fort de supériorité ; mais il existe des exceptions.
Dans certains cas plus rares, le tueur en série présente un profil psychotique.

Les enquêteurs américains du FBI opèrent une distinction approchante lorsqu’ils différencient le tueur organisé du tueur inorganisé. Ils tirent leur tableau comparatif des travaux du BSU (Behavioural Scient Unit), du CISCP (Centre international de Sciences criminelles de Paris) et du NCAVC (National Center for the Analysis of Violent Crime):

Tueur organisé Tueur inorganisé
Quotient intellectuel élevé Intelligence moyenne
Compétent socialement Socialement immature
Préférence pour un travail qualifié Emploi peu qualifié – instabilité professionnelle
Sexuellement compétent Incompétent sexuellement
Enfant unique ou aîné d’une famille Parmi les enfants derniers-nés de la famille
Emploi stable du père Emploi instable du père
Discipline inconsistante durant l’enfance Discipline parentale très dure durant l’enfance
Se contrôle durant le crime Disposition anxieuse durant le crime
Consommation d’alcool au moment du crime Consommation minime d’alcool au moment du crime
Une situation de stress (financier, conjugal ou relationnel) précipite l’acte criminel Peu de stress
Vit avec un(e) partenaire Vit seul
Mobile, avec véhicule en bon état Vit et travaille près du lieu du crime
Suit le crime dans les médias S’intéresse peu aux médias
Peut changer d’emploi ou quitter la ville Ne change quasiment rien à son mode de vie
Crime planifié Crime spontané
Victime inconnue, choisie selon un type spécifique Victime et/ou lieu connus
Personnalise la victime Dépersonnalise la victime
Conversation maîtrisée avec la victime Pas ou peu d’échange verbal avec la victime
Le lieu du crime reflète sa préparation Lieu du crime en grand désordre : beaucoup d’indices
Exige une victime soumise Une violence soudaine et quasi immédiate est exercée envers la victime
Victime attachée Pas ou peu de liens utilisés sur la victime
Actes agressifs commis avant de donner la mort actes sexuels post mortem
Corps caché ou enterré Corps laissé en évidence
Pas d’arme ni de preuves sur les lieux Preuves et arme laissées sur place
Transporte le corps de sa victime Corps laissé sur place

Le docteur Michel Bénézech s’est inspiré de ce tableau pour établir un parallèle entre le criminel psychopathe et le criminel psychotique.
Tout comme le FBI, ce psychiatre français a pris en considération la biographie du tueur, son comportement social ainsi que son mode opératoire.

Criminel psychopathe Criminel psychotique
Père absent, délinquant ou violent Mère pathologique
Antécédents pénaux fréquents Antécédents pénaux rares
Antécédents psychiatriques rares Antécédents psychiatriques
Usage d’alcool et/ou de stupéfiants Chimiothérapie psychotrope insuffisante ou arrêtée
Vit en compagnie Vit seul ou avec ses parents
Sociable superficiellement Solitaire
Voyage beaucoup parfois Voyage peu
Antécédents personnels de violences physiques Comportement dangereux annonciateur du crime
Préméditation possible Pas de préméditation (sauf pour les paranoïaques)
Victime connue ou de rencontre Victime connue ou de proximité
Complice parfois Agit toujours seul
Long dialogue possible avec la victime Peu de dialogue avec la victime
Tortures ante mortem possibles Pas de tortures préliminaires
Utilise l’arme ou le moyen qu’il porte ou qu’il garde Utilise l’arme qui lui tombe sous la main
Maîtrise possible de la victime Passage à l’acte désorganisé et très violent (énucléation ou castration possible)
Sadisme sexuel possible Acte sexuel sadique possible
Alcoolisation au moment du crime Angoisse majeure pendant le crime
Absence de productions mentales pathologiques Syndrome hallucinatoire, délirant et/ou dépressif
Dissimule parfois le cadavre de la victime Abandonne le cadavre sans précaution
Quitte les lieux du crime Prostration parfois près du cadavre de sa victime
Suicide rare après le crime Suicide fréquent après le crime
Cherche à échapper à la police Se dénonce ou se laisse arrêter sans résistance
Multiplicité possible des victimes pendant des mois ou des années Multiplicité possible des victimes dans un court laps de temps
Responsable pénalement Irresponsable pénalement
# Du profil au profilage

Chaque tueur en série possède des particularités qui peuvent permettre de l’identifier.
L’étude des crimes que l’on soupçonne être l’« œuvre » d’un tueur en série est le domaine du profilage criminel ou, selon la terminologie choisie par le Ministère de la Justice, l’« analyse criminelle et comportementale », qui vise à dresser un portrait psychologique du meurtrier.

L’analyse criminelle et comportementale consiste à emprunter le prisme de la criminologie, de la psychiatrie, de la psychologie, de la psychanalyse, de la sociologie, de l’anthropologie et à mettre en œuvre l’interaction logique de ces disciplines afin de dresser la silhouette – interne et externe – du crimine.

Les policiers du FBI eurent ainsi l’idée, à partir des éléments d’enquête, et notamment du descriptif de la scène du crime, du profil de la victime, du résultat de l’autopsie, de dresser la personnalité du tueur en série concerné.
Dans les années 1970, ils rendirent visite, en milieu pénitentiaire, à une trentaine de serial killers définitivement condamnés afin de recueillir leur témoignage : biographie, nécessité impérieuse du passage à l’acte, ressenti au moment du meurtre, etc.
Les résultats de leur enquête ont été publiés sous le titre Sexual Homicide : Patterns and Motives.

Au nombre des outils d’analyse, les policiers américains ont ainsi pu mettre en exergue, pour chaque criminel, un mode opératoire et une signature.
Le mode opératoire et la signature des tueurs sont deux éléments distincts.
Le mode opératoire est la méthode utilisée par le tueur pour attaquer ses victimes, sa façon de les choisir et de les aborder.
La signature (personation, selon la terminologie du FBI) est un acte compulsif, quelque chose que le tueur ne peut s’empêcher de faire et qui est inconscient.

Le psychiatre Michel Bénézech, se référant aux études américaines de Gerberth et Ressler, décrit la signature comme « un acte ritualisé et répétitif, sans relation avec le moyen de donner la mort, qu’accomplit un meurtrier sexuel en série sur chaque scène de ses crimes.
La signature caractérise un agresseur pour qui elle a une signification psychopathologique intime connue de lui seul, signe individuel en relation avec les processus mentaux (fantasmes déviants) et émotionnels (haine, colère, hostilité) qui sous-tendent ses motivations et son comportement homicide. Il s’agit donc d’un élément non nécessaire à la réalisation pratique du crime mais indispensable à sa réussite psychologique. »

À la différence du modus operandi, qui peut être modifié par le meurtrier en série, pour des raisons de commodité ou pour brouiller les pistes des enquêteurs, la signature, elle, est toujours la même.
Un tueur en série qui voudrait en changer ne le pourrait vraisemblablement pas, faute d’en identifier clairement les manifestations extérieures.

À titre d’exemple, Guy Georges, surnommé dans les années 1990 le « tueur de l’Est parisien », utilise, au cours des premières années de son périple criminel, un mode opératoire qu’il a dû modifier.
Alors qu’entre 1991 et 1994, il agresse les femmes durant la nuit dans les parkings ou sous-sols parisiens, son action est un jour interrompue par un résident venant stationner son véhicule, un imprévu qui met le criminel en fuite.
À partir de ce moment, Guy Georges se met à agresser les femmes à leur domicile, en les suivant dans les escaliers jusqu’à leur perron.

Le mode opératoire peut être similaire à d’autres meurtres, mais la signature est généralement unique, sauf dans le cas des copycat ou imitateurs, qui reproduisent les crimes d’autres assassins en série et dans le cas des snipers en série – en anglais serial sniper –, dont la scène de crime ne montre aucun rituel (exemple : John Allen Muhammad et Lee Boyd Malvo).

# Mobile du tueur en série

Les tueurs en série ont une forte individualité, et chaque cas est particulier.
Certains éléments, cependant, peuvent caractériser leurs crimes.
Les crimes commis par les tueurs en série peuvent posséder une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :

  • certains tueurs en série procèdent avec méthode et cherchent à contrôler le déroulement du crime, et c’est la maîtrise de la situation qui provoque alors leur exaltation
  • d’autres tentent de réaliser un fantasme au travers de leur crime, ce qui est souvent compatible avec l’aspect de maîtrise précédent – certains crimes ont des motivations sexuelles, d’autres non
  • quelques rares cas, comme Henri Désiré Landru, intègrent à leurs crimes une composante liée à l’appât du gain
  • comme il a été dit précédemment, une minorité est atteinte de troubles mentaux tels que la schizophrénie, et certains cas rares de tueurs en séries sont des psychotiques compulsifs, qui tuent de façon impulsive, désorganisée, mais dont les crimes peuvent s’étaler sur une longue période de temps, ce qui les distingue des spree killers qui, eux, réalisent généralement leurs crimes dans un très court espace de temps.

Le tueur en série imprime généralement au meurtre commis une connotation sexuelle plus ou moins apparente.

Pourtant, psychologues et criminologues s’accordent à dire que se borner à considérer ces agissements comme constitutifs de crimes sexuels sui generis serait réducteur :

« Il est vrai que l’on retrouve, dans l’enfance et l’adolescence des tueurs en série, une vie fantasmagorique très développée. La prise en compte de ces fantasmes érotiques et sexuels est d’une importance fondamentale car ils portent en germe le futur passage à l’acte. Dans ce contexte onirique, le futur criminel maîtrise le scénario et peut le modifier à sa guise, associant toujours acte sexuel et agressivité destructrice. ».

Gianluigi Ponti et Ugo Fornari, deux psychiatres italiens, considèrent que la motivation des meurtriers en série est à rechercher dans l’association destructive et sadique du sexe et de la mort.
Ce qui caractériserait alors les serial killers serait le meurtre commis « pour le sexe ou en faisant du sexe ».

De la même manière, Michèle Agrapart-Delmas y voit un dualisme « agressivité-pulsion de mort/sexualité-pulsion de vie ».

Pour Lygia Négrier-Dormont, « ce qui motive ce type de tueur dépasse ses besoins de sexualité perverse.
Il est mû par un désir exacerbé narcissique (d’auto-admiration) d’exercer un pouvoir extrême de vie et de mort, semblable aux pouvoirs des Forces Supérieures (Dieu, Nature). ».

Daniel Zagury, enfin, voit dans le meurtre commis par un tueur en série « la nécessité d’une économie psychique en perdition, s’accordant un sursis par la mise à mort de l’autre ».
Pour ce psychiatre – qui a réalisé de nombreuses expertises de tueurs en série français à la demande de la justice – ces meurtres sont dits « gratuits » par raccourci et facilité de langage. En réalité, ils ne sont pas gratuits : « leur gain concerne de façon effrayante l’économie psychique menacée ».

D’une manière plus générale, les motivations des tueurs de type sériel sont à rechercher dans les replis de leur psychisme pathologique.
Leurs déclarations ultérieures, devant les juridictions de jugement – et relatant l’instant du passage à l’acte – constitueront, pour les praticiens (officiers de police judiciaire, magistrats, avocats et psychiatres), une mine de renseignements au service de l’analyse criminelle et comportementale :

  • Joseph Vacher : « À chaque fois, je suis pris d’une espèce de fièvre, d’un tremblement nerveux, je ne veux pas tuer, ni violer, mais il faut que je le fasse. »
  • Francis Heaulme : « À l’époque, j’étais malade. J’avais des crises. Je sentais ça monter en moi […]. Mes veines gonflent et je deviens raide. Je vois rouge. J’ai le goût du sang dans la bouche. »
  • Patrice Alègre : « Je ne peux pas expliquer pourquoi j’ai tué Valérie. Je regrette sa mort mais je ne peux pas expliquer ce qui m’a poussé. Si je pouvais l’expliquer, je n’aurais pas recommencé […]. En fait, entre les moments où je dégoupille complètement, j’ai des passages où j’ai le comportement d’une personne normale. »
  • Guy Georges : « Quand je frappais, j’étais dans un état que je n’explique pas. J’ai conscience sans être conscient. Dans ces moments-là, je n’ai aucune pitié. »
  • Jacques Plumain : « Je ne sais pas pourquoi j’ai fait cela, je n’étais pas moi-même. Je ne crois pas avoir éprouvé une pulsion sexuelle à son égard. »

# Enquête et recours aux fichiers informatisés

En France, depuis le début du XXIe siècle, deux fichiers d’analyse sérielle pouvaient permettre d’espérer repérer un lien de sérialité, distinguant l’acte unique du crime en série : le SALVAC (Système d’analyse des liens de la violence associée aux crimes) pour la police, et l’ANACRIM (logiciel d’Analyse criminelle) pour la gendarmerie.

Aujourd’hui, tant les policiers que les gendarmes ont recours au seul fichier SALVAC.
La France a mis en place ce système au début de l’année 2003 et créé un centre SALVAC au sein de l’O.C.R.V.P. (Office central de la répression des violences aux personnes), situé à Nanterre.

SALVAC est une base de données permettant d’effectuer des rapprochements et des recoupements en matière criminelle et de mettre en évidence, le cas échéant, une sérialité.

Confrontés à certains faits non élucidés, les enquêteurs se doivent désormais de remplir un questionnaire très complet, les interrogeant sur cent soixante-huit points, et de le faire parvenir au centre SALVAC.
Les procédures pour lesquelles le questionnaire SALVAC est rempli sont les suivantes :

  • homicides et tentatives d’homicide dont l’auteur est inconnu
  • homicides et tentatives d’homicide dont l’auteur est connu, présentant un caractère sériel et/ou sexuel
  • découvertes de cadavres non identifiés laissant présumer la commission d’un crime ou d’un délit
  • disparitions inquiétantes de personnes, mineures ou majeures, avec cause criminelle supposée
  • viols et tentatives de viol (excepté les affaires intrafamiliales)
  • agressions sexuelles
  • enlèvements et tentatives d’enlèvement

Le questionnaire interroge les enquêteurs sur la victime (caractéristiques physiques, style de vie…), l’agresseur (apparence au moment des faits, habitudes…), la scène de crime, les véhicules éventuellement utilisés, le mode opératoire, les informations post mortem (compte-rendu d’autopsie), ou encore l’arme du crime.

Au cours des dernières années, la justice française s’est dotée d’autres fichiers, qui constituent autant d’outils pour faciliter l’enquête, notamment en matière de criminalité sérielle :

  • Le FNAEG (Fichier national automatisé des empreintes génétiques) gère les empreintes génétiques utiles à la résolution d’enquêtes visant les criminels, les délinquants.
    Il collecte également les empreintes ADN non identifiées, prélevées sur les lieux des crimes.
  • Le F.A.E.D. (Fichier automatisé des empreintes digitales) sert à la recherche et à l’identification des auteurs de crimes ou délits au moyen de la dactyloscopie, et répertorie les empreintes digitales des personnes mises en cause dans une procédure pénale ou condamnées à une peine privative de liberté.
  • Le F.I.J.A.I.S. (Fichier automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes) permet de ficher non seulement les auteurs de crimes et délits sexuels, mais également ceux qui se sont rendus coupables d’homicide avec torture, actes de barbarie ou en récidive.
    Créé par la loi n°2004-204 portant adaptation de la justice aux évolutions de la criminalité, il était initialement consacré aux seuls auteurs d’infractions sexuelles.
    La loi n°2005-1549 du 12 décembre 2005 relative au traitement de la récidive des infractions pénales a permis d’étendre le champ d’application du F.I.J.A.I.S. aux crimes les plus graves d’atteinte aux personnes.
    La personne inscrite au F.I.J.A.I.S. a pour obligation, après sa libération, de justifier de son domicile tous les six mois ou un an, selon qu’elle a commis un crime ou un délit, faute de quoi elle est immédiatement recherchée.
# Tueur en série et peur sociale

Dans la société contemporaine, le crime de type sériel peut susciter une peur spécifique.
Pour certains auteurs, cette inquiétude est paradoxale:

« Statistiquement, il y a plus de probabilités de mourir sur la route ou d’être assassiné par l’un de ses proches que d’être tué par un inconnu au coin d’une rue.
La peur engendrée par les tueurs en série pourrait paraître démesurée si l’on considère que ce type de criminalité est assez rare.
Mais le crime gratuit provoque un sentiment irrationnel de terreur : chacun se sent menacé.
Que le tueur frappe ses victimes au hasard est l’un des aspects les plus terrifiants de ces meurtres. »

Pourtant, le psychiatre Daniel Zagury considère que « la monstruosité de leurs actes demeure tragiquement et pitoyablement humaine ».

Si le tueur de type sériel fait peur lorsqu’il est en liberté, il fait encore peur après son interpellation et sa condamnation car se pose alors la problématique de sa dangerosité future, lorsqu’il aura fini d’exécuter sa peine.
Les psychiatres constatent qu’au cours de ces quinze dernières années, les attentes de la justice vis-à-vis de l’expert psychiatre ont évolué :

« De nombreux magistrats, juges d’instruction comme présidents d’assises insistent sur le fait que leur attente dépasse la simple démarche psychiatrique de recherche clinique d’une pathologie psychiatrique pouvant permettre de discuter une abolition ou une altération du discernement. Ils attendent une analyse psychopathologique permettant d’éclairer le passage à l’acte criminel et, de plus en plus fréquemment, des éléments permettant d’évaluer la dangerosité. »

Si les psychiatres sont à même d’évaluer la dangerosité psychiatrique d’un criminel, ils considèrent que l’évaluation de sa dangerosité criminologique est très incertaine.
Au demeurant, la définition même de la dangerosité est très floue.
En juillet 2005, le rapport de la commission Santé-Justice évoquait la variabilité de cette notion.
Les rapporteurs reprenaient finalement la définition donnée en 1953 par Christian Debuyst lors du cours international de criminologie de Paris :

« La dangerosité peut se définir comme un phénomène psychosocial caractérisé par les indices révélateurs de la grande probabilité de commettre une infraction contre les personnes ou les biens. »

En 1981, Michel Foucault s’inquiète de la dérive sécuritaire que cette notion de dangerosité peut entraîner :

« En mettant de plus en plus en avant, non seulement le criminel comme sujet de l’acte mais aussi l’individu dangereux comme virtualité d’actes, est-ce qu’on ne donne pas à la société des droits sur l’individu à partir de ce qu’il est […] par nature, selon sa constitution, selon ses traits caractériels ou ses variables pathologiques ? […] Peut-être pressent-on ce qu’il y aurait de redoutable à autoriser le droit à intervenir sur les individus en raison de ce qu’ils sont : une terrible société pourrait sortir de là. »

# Stéréotype dans la culture populaire

D’anciennes chansons remontant au XVIe siècle ou des contes populaires peuvent avoir un lien avec l’existence de tels actes dans les sociétés traditionnelles européennes.
La population aurait eu connaissance de ce type de faits extraordinaires mais se trouvait dans l’impossibilité d’en référer aux autorités laïques ou ecclésiastiques.
L’histoire des mentalités ne permet cependant pas d’assimiler totalement l’ogre des contes au tueur en série contemporain.

La criminalité sérielle exerce parfois sur les observateurs un indéniable pouvoir de fascination/répulsion que certains experts ont tenté d’analyser.
Lors d’une intervention publique à Rouen, en octobre 2004 sur le thème « Crime et fascination », la psychiatre Magali Bodon-Bruzel estime que l’observateur, saisi par l’horreur du crime, prend la mesure de sa propre capacité monstrueuse.
La répulsion naîtrait alors de la force à employer pour ne pas être « aspiré par l’extraordinaire du crime ».
Lors de la même intervention, le psychologue-clinicien André Ciavaldini déclare à l’assemblée :

« Ce qui a été refoulé de notre psyché fait lien avec le crime.
C’est le monde auquel nous avons échappé.
C’est un ticket pour ‘anxiété-primitive-park’.
Le criminel nous donne à voir en négatif le chemin parcouru pour être dans cette salle aujourd’hui : nous avons domestiqué nos pulsions. Mais en est-on bien sûr ? »

Quoi qu’il en soit, cet attrait pour le crime sériel a amené les scénaristes de cinéma à reprendre les figures du tueur en série dans toute une gamme de films d’horreur, de policiers, de slasher movies et de thrillers.
Le stéréotype du tueur qui déchaîne la violence dans la société civilisée est cependant plus une évocation du berserker sanglant et sanguinaire imbu de violence sans limites, que des tueurs en série de la vie réelle.

Ces personnages fournissent facilement le « méchant » de base – comme pourrait très bien le faire le machiavélique « génie du mal » – parce que leur protagonisme justifie l’action violente de la part du héros, de manière à retourner à un espace public pacifié, une fois que la rédemption par leur élimination a eu lieu.

Les berserkers sont donc des figures obligées du cinéma d’action violent : ils ramènent à la perception de la lutte non négociable civilisé / barbare.

Il y a un autre stéréotype de tueur en série : celui qui planifie ses meurtres avec grande intelligence et en les signant de manière très ésotérique.
Il s’oppose au tueur barbare du fait qu’il ne va pas tuer spontanément sur son passage, et c’est sa traque qui fait l’objet de l’histoire, la confrontation directe étant secondaire.
On peut citer à ce titre le psychopathe intelligent du film Le Silence des agneaux, ou encore l’assassin méticuleux de la série Dexter.

Il existe néanmoins des films qui échappent aux stéréotypes cinématographiques, en montrant de façon plus froide et objective le quotidien et les faits à l’état brut de meurtriers désœuvrés.
C’est le cas du film Henry, portrait d’un serial killer, mettant en scène un tueur qui n’a aucun lien avec ses victimes ou presque, qui agit manifestement sans but ni idéologie et dont on sait uniquement qu’il a eu une enfance difficile.

# Récidive

Une étude portant sur 298 tueurs en série a montré qu’à leur sortie de prison 100 % d’entre eux commettront au moins un nouveau crime.

# 20 des pires tueurs en série depuis 100 ans noovomoi

Les tueurs en série ont parfois une tête de tueurs en série, ils ont parfois l’air de bons pères de famille, ils ont même parfois des gueules d’ange.
Ils ont cependant tous en commun d’avoir eu une fois le désir de tuer un être humain, d’avoir assouvi ce désir et d’avoir recommencé. Encore et encore.

Voici le portrait de 20 des plus horribles tueurs en série qui ont sévi depuis 100 ans.

1. Jeffrey Dahmer

Dahmer est né en 1960 dans le Wisconsin.
Il a violé, tué et démembré 18 hommes et garçons dans la région de Milwaukee entre 1978 et 1991.
Il invitait les jeunes hommes, souvent trouvés dans des clubs gais, à son appartement où il les torturait pour tenter d’en faire des zombies.

Il perçait des trous dans leurs crânes, alors qu’ils étaient encore vivants, puis leur injectait de l’acide chlorhydrique ou de l’eau bouillante dans le lobe frontal.
Lors de son arrestation, on a trouvé dans son appartement quatre têtes humaines, des photographies de ses crimes, des mains et des pénis, des corps dans des bidons d’acide, des ossements humains et un cœur conservé au congélateur.

En 1992, Dahmer a été accusé de 15 meurtres et condamné à 15 peines de prison à vie, soit 957 ans.
Deux ans après son incarcération, il a été battu à mort en prison par un autre prisonnier.
Il avait 34 ans. Sur la photo, Jeffrey Dahmer à son entrée en cour pour son procès, le 6 août 1991.

En 2022, Netflix a sorti la série Dahmer, portant sur le tueur en série.

2. Daniel Camargo Barbosa, l’assassin assassiné

Barbosa est né en 1930, en Colombie.
On estime qu’il a violé et tué plus de 150 jeunes filles en Colombie et en Équateur entre 1974 et 1986.
Emprisonné en Colombie, il a réussi à s’échapper et à faire 71 autres victimes en Équateur.
Quand il a été repris, il a indiqué aux autorités les endroits où se trouvaient les corps des victimes qui n’avaient pas encore été retrouvés et qu’il avait tous démembrés à coup de machette.

Il a expliqué qu’il ne violait que de jeunes filles vierges parce qu’elles pleuraient et criaient et qu’il tuait pour se venger de l’infidélité de LA femme.

Il a été condamné en 1989 à 16 ans de prison, la peine maximale permise en Équateur.
Ce qui signifie qu’il serait aujourd’hui un homme libre s’il n’avait été assassiné en prison, en novembre 1994, par le cousin de l’une de ses victimes.
Il avait 64 ans.

3. Joachim Kroll, le cannibale de la Ruhr

L’Allemand Joachim Kroll, né en 1933, a été arrêté en 1976, pour l’enlèvement d’une fillette de 4 ans.
Quand les policiers sont arrivés à son domicile, ils y ont trouvé le corps découpé de l’enfant.
Des morceaux se trouvaient dans le frigo, une main cuisait dans une casserole et les intestins étaient coincés dans le vide-ordure.

Kroll a admis avoir tué la fillette et a fourni tous les détails concernant 14 autres meurtres s’échelonnant de février 1955 au 3 juillet 1976.
Treize des victimes étaient des femmes.
Elles ont été violées, puis étranglées, poignardées ou noyées.
Des tranches de chair ont été découpées des fesses et des cuisses de certaines d’entre elles.

Après un procès qui aura duré 151 jours, Kroll a été reconnu coupable de huit meurtres et d’une tentative de meurtre.

Il a été condamné à neuf peines d’emprisonnement à perpétuité.
Il est mort en prison en 1991, d’une crise cardiaque, à l’âge de 58 ans.

4. Andreï Chikatilo, le boucher de Roslov

Chikatilo, né en Ukraine en 1936, a fait des études de langues, de littérature et de génie mécanique avant de devenir instituteur.

Ce père de deux enfants a été le meurtrier d’au moins 52 femmes et enfants entre 1978 et 1990.
Il torturait et assassinait ses victimes avant de les mutiler et d’en consommer la chair, en particulier les seins et les organes sexuels.

Il a tué 21 garçons de 8 à 16 ans, 14 fillettes du même groupe d’âge et 17 femmes.

Il a été condamné à mort en octobre 1992 et exécuté d’une balle dans la nuque en février 1994.
Les parents des victimes s’étaient réunis pour réclamer que les autorités le libèrent pour qu’ils puissent le tuer eux-mêmes.

L’instituteur aurait expliqué ses crimes en disant :

« Quand j’utilise mon couteau, ça me procure un soulagement psychologique.
Je sais que je dois être détruit. Je suis une erreur de la nature. »

5. Patrick Wayne Kearney, l’ingénieur tueur

Patrick Kearney, né en 1939, a tué 43 victimes.
Son premier meurtre aurait eu lieu en 1965, alors qu’il avait 26 ans, mais c’est à partir de 1974 qu’il a commis tous les autres, presque un par mois.

Kearney ramassait ses victimes, tous des homosexuels, sur le bord de l’autoroute ou dans des bars gais.
Il les tuait d’une balle à la tempe dans sa voiture ou son pick-up puis se rendait dans un endroit isolé pour les violer.

Patrick Wayne Kearney était un ingénieur en électronique de Los Angeles qui ne ressemblait en rien au tueur en série typique, avec ses lunettes, sa petite taille et son aspect inoffensif.

Il s’est lui-même rendu à la police et a plaidé coupable d’avoir tué trois hommes.
Il a été condamné à la prison à vie.

Les autorités, sachant qu’il en avait tué plus, lui ont fait une offre.
On lui a promis qu’il ne recevrait pas de peine de mort s’il donnait la liste complète de ses victimes.
Kearney a alors confessé avoir tué 18 autres personnes et indiqué où trouver les cadavres.
Il a par la suite admis en avoir tué 11 de plus, mais ne fut jamais accusé de ces meurtres.

Il est incarcéré à la prison d’État de la Californie.

6. John Wayne Gacy, le clown tueur

John Wayne Gacy, né à Chicago en 1942, était un respectable homme d’affaires, marié deux fois, qui faisait beaucoup de bénévolat.
Il jouait entre autres le rôle de Pogo le clown lorsqu’il allait visiter des enfants malades à l’hôpital.

C’était aussi un homme qui aimait avoir des relations homosexuelles avec des hommes plus jeunes que lui qu’il recrutait dans son entourage pour leur proposer des petits boulots, souvent à son domicile.

C’est ainsi que la police est venue lui rendre visite en 1978 lors d’une enquête au sujet des disparitions de jeunes gens ayant travaillé pour lui.
Au total, 26 cadavres ont été retrouvés enterrés dans le vide sanitaire sous sa demeure de Des Plaines, trois dans sa propriété et quatre autres dans la rivière voisine.

Gacy a été accusé d’avoir tué 33 jeunes hommes entre 1972 et 1978.
Il les menottait et les violait, puis se débarrassait des corps.

Il a tenté de plaider la folie lors de son procès, sans succès, et a été condamné à la peine capitale.
Il a été exécuté en mai 1994 par injection létale.

En 1998, quatre cadavres supplémentaires ont été trouvés dans un bâtiment où avait déjà habité la mère de Gacy et où il avait déjà fait des travaux de construction.
Ses autoportraits de clown sont aujourd’hui des articles de collection…

7. Paul Knowles, le Casanova meurtrier

En quatre mois seulement, Paul Knowles a tué 18 personnes, et peut-être plus.
Les victimes de Knowles, né en 1946 en Floride, étaient des hommes, des femmes et des enfants de plusieurs états américains.

L’homme, que l’on disait aussi charmant que manipulateur, avait vécu sa jeunesse en famille d’accueil et en maison de correction et avait fait de la prison une première fois à 19 ans et plusieurs fois par la suite (mais pas pour meurtre. Pas encore).

En 1974, il a eu droit à une libération conditionnelle grâce aux efforts d’une femme avec qui il avait entretenu une correspondance alors qu’il était en prison.
Tous deux devaient se marier, mais elle changea d’avis après avoir consulté une voyante.

C’est alors que Knowles s’est transformé en tueur en série.
Il a été arrêté en Géorgie quatre mois plus tard.

Il est mort peu après, tué par trois balles dans la poitrine tirées par un agent du FBI alors qu’il tentait de s’échapper.

8. Ted Bundy, le tueur charismatique

Ted Bundy est né en 1946, dans le Vermont.
C’est l’un des plus célèbres tueurs en série américains.
Il a violé et tué au moins 36 femmes entre 1974 et 1977, dans sept états différents.
Certains croient qu’il en aurait tué une centaine et plus.
Son charme et son intelligence ont fait de lui une célébrité lors de son procès et son cas a inspiré bien des romans et des films sur les tueurs en série.

Cet étudiant en droit d’apparence soignée et sans dossier criminel a été arrêté une première fois en 1977, mais a réussi à deux reprises à s’évader de façon spectaculaire.
Le 10 janvier 1978, il a été placé sur la liste des dix criminels les plus recherchés par le FBI.

Le 15 février, il a été arrêté, définitivement.
Il a assuré lui-même sa défense et a été reconnu coupable de plusieurs meurtres et viols.
Sa technique pour attirer ses victimes était toujours la même : il faisait semblant d’être blessé, en portant un bras en écharpe par exemple, et demandait à la jeune femme de l’aider à apporter un paquet dans sa voiture.
Il a décapité au moins 12 de ses victimes et a conservé les têtes dans son appartement, comme autant de trophées.
Il a été exécuté sur la chaise électrique en 1989.
Il avait 43 ans.
L’histoire de cet homme qui avait tout pour réussir a troublé toute l’Amérique.

9. Harold Fredrick Shipman — Le médecin tueur

Né en 1946 en Angleterre, Shipman était un médecin généraliste et l’auteur de plus de 250 meurtres.
Il était très respecté dans sa communauté, mais ses collègues ont néanmoins commencé à avoir des soupçons en 1998 devant le haut taux de mortalité dans sa région et le nombre de certificats d’incinération chez ses patientes plus âgées.

Il a été par la suite prouvé que Shipman injectait des doses mortelles de diamorphine à ses patients pour les tuer.
Il forgeait ensuite de faux testaments pour hériter de grosses sommes d’argent et incinérait les corps pour détruire toutes preuves.
Il a été reconnu coupable en janvier 2000 de 15 assassinats et condamné à 15 peines d’emprisonnement à vie, sans possibilité de libération conditionnelle.

En 2002, un rapport, basé sur 2500 témoignages et l’analyse de plus de 270 000 documents, a conclu qu’il avait probablement tué plus de 250 personnes, surtout des personnes âgées.
Il s’est pendu dans sa cellule en janvier 2004.
Il avait 58 ans.

10. Pedro Alonso Lopez — Le monstre des Andes

Pedro Lopez est né en 1948, en Colombie.
Il a violé et tué plus de 300 filles à travers l’Amérique du Sud.
Il ne tuait jamais la nuit parce que, disait-il, tout le plaisir résidait dans le fait de regarder sa victime dans les yeux pendant qu’il la tuait.
Il a été arrêté en 1974 en Équateur après une tentative d’enlèvement ratée et condamné à 20 ans de prison en cellule d’isolement. Il a été libéré le 31 août 1994, pour être arrêté de nouveau une heure plus tard en tant qu’immigrant illégal par les autorités colombiennes qui l’ont ensuite accusé du meurtre d’une fillette de 8 ans.

Déclaré irresponsable de ses actes lors de son procès, il a été envoyé dans un institut psychiatrique de Bogota.
En 1998, il a été déclaré guéri et a été relâché après le paiement d’une caution de 50 $.
En 2002, Interpol a lancé un mandat d’arrêt contre lui pour un nouveau meurtre.
Depuis sa libération, nul ne sait où se trouve le monstre des Andes qui a un jour avoué à un journaliste qu’il « serait content de pouvoir encore tuer. C’est ma mission ».
C’était avant d’être libéré…

11. Gary Leon Ridgway — Le tueur de Green River

Gary Ridgway est né en 1949 dans l’Utah.
C’était un routier et un vétéran de la guerre du Vietnam qui a été accusé en 2001 d’avoir tué 49 femmes durant les années 1980 et 1990 dans l’état de Washington.
La plupart de ses victimes étaient des fugueuses ou des prostituées.
Il violait les femmes, les tuait, les cachait dans la forêt, puis revenait plus tard pour avoir d’autres « relations sexuelles ».
Comme il l’a ensuite expliqué lors de son procès, ce faisant, il n’avait pas à payer pour le sexe…

Ridgway a évité la peine de mort en indiquant aux policiers les lieux où il avait laissé ses victimes.
Comme cinq d’entre elles avaient été jetées dans la rivière Green, la presse l’a vite surnommé le tueur de Green River.
Il est emprisonné à vie sans possibilité de libération conditionnelle.
Son cas a été lié à celui du tueur en série canadien Robert Pickton qui a été reconnu coupable en 2007 d’avoir tué six prostituées dans la région de Vancouver.

12. Richard Trenton Chase — Le vampire de Sacramento

Cet Américain, né en 1950, a marqué les esprits, non pas tant par le nombre de ses victimes, six en tout, mais parce qu’il buvait leur sang et se livrait à des actes de cannibalisme.
À l’âge de 25 ans, Chase a été placé, contre son gré, dans un institut psychiatrique après s’être injecté du sang de lapin dans les veines.
Il a été relâché un an plus tard, après un traitement aux psychotropes, et confié à sa mère.
Celle-ci a décidé qu’il n’avait plus besoin de médicaments.

Un an plus tard, le 29 décembre 1977, Chase a tué sa première victime.
Il ne fut arrêté qu’un mois plus tard, après en avoir tué cinq autres.
Il a déclaré qu’il devait boire leur sang pour éviter que les nazis transforment le sien en poudre, grâce à un poison qu’ils auraient placé sous son porte-savon. I
l s’est suicidé dans sa cellule quelques mois après son arrestation.
Il avait 28 ans.

13. Pedro Rodrigues Filho — Petit Pierre le tueur

Filho est né en 1954, dans une petite ferme brésilienne, le crâne déjà fracassé à la suite de coups assenés par son père alors qu’il était encore dans le ventre de sa mère.
À 14 ans, il a tué un homme qui venait de licencier son père accusé de vol.
Il a ensuite commencé une carrière de vols et de meurtres en tant que revendeur de drogue.
Sa femme est alors tuée.
Pour la venger, Pedro torture et tue plusieurs personnes pour trouver son assassin.

Il n’a pas encore 18 ans, et déjà derrière lui une dizaine de cadavres.
Parce que son père a ensuite tué sa mère avec une machette, il s’est rendu à la prison municipale pour le tuer, découper un morceau de son cœur et le manger.
En 1973, Pedro Filho a été arrêté et condamné à la prison où il a tué au moins 47 autres prisonniers.
En 2003, il a été condamné à 126 ans de prison, même si la loi brésilienne ne permet pas que quiconque passe plus de 30 ans en prison.

À cause des crimes que Pedriho Matador (Petit Pierre le tueur) a commis en prison, sa peine a été changée pour 400 ans d’emprisonnement.
Il devait tout de même être libéré en 2017, mais après avoir passé 34 ans en prison, il a été libéré en avril 2007.
Le 15 septembre 2011, il a été de nouveau arrêté, pour émeutes et emprisonnement illégal.

14. Javed Iqbal Mughal — Le tueur à l’acide

Iqbal a tué 100 enfants en seulement 18 mois.
En décembre 1999, l’homme, né en 1956, a envoyé une lettre à la police et à l’éditeur d’un journal de Lahore, au Pakistan dans laquelle il admettait avoir tué 100 garçons âgés de 6 à 16 ans, tous des fugueurs ou des orphelins vivant dans les rues de Lahore.
Il écrivait les avoir étranglés et démembrés avant de les placer dans des cuves d’acide et de jeter leurs restes dans une rivière locale.

À son domicile, les policiers ont trouvé des taches de sang sur les murs et sur le sol, la chaîne avec laquelle Iqbal déclarait avoir tué ses victimes ainsi que les photos de plusieurs d’entre elles dans des sacs en plastique.
Deux cuves d’acide contenant des restes humains à moitié dissous se trouvaient sur place avec une note stipulant que les corps n’avaient pas été jetés pour que les policiers puissent les trouver.
Dans sa lettre, Iqbal expliquait qu’il allait se noyer dans la rivière.
Comme on n’y trouva pas son corps, une chasse à l’homme a été lancée, sans succès.

On arrêta quatre complices, des adolescents qui vivaient chez Iqbal, et un mois plus tard, Iqbal s’est livré à la police.
Même si ses journaux intimes contenaient des descriptions détaillées des meurtres, il a déclaré en cour qu’il était innocent et que toute l’affaire n’était qu’un canular pour éveiller l’attention sur le sort des fugueurs issus de familles pauvres.

Plus d’une centaine de personnes ont témoigné contre lui et il a été condamné à être pendu.
Le juge a déclaré : « Vous serez étranglé jusqu’à ce que mort s’ensuive devant les parents des enfants que vous avez tués.
Votre corps sera ensuite découpé en 100 morceaux et placé dans l’acide, comme vous l’avez fait avec ces enfants ».
Plutôt que de subir ce jugement, Iqbal et l’un de ses complices se sont suicidés en prison, en octobre 2001.

15. Luis Garavito — La bête

Garavito, né en 1957 en Colombie, est un violeur et un tueur en série qui a admis avoir tué 147 garçons.
Seulement 139 ont été prouvés et l’on croit même que le nombre de ses victimes pourrait dépasser 300.
Il aurait lui-même été abusé physiquement et psychologiquement par son père et a commencé très jeune à reproduire ces sévices sur de jeunes garçons.

Il se déguisait en moine ou en vendeur ambulant pour s’approcher de ses victimes, qu’il violait avant de les égorger et de les démembrer. Il a été arrêté en avril 1999.
Même si la peine maximum pour meurtre en Colombie multipliée par 139 (le nombre de cas prouvés) égale 1 853 ans et 9 jours, les lois colombiennes limitent le temps d’emprisonnement à 30 ans.

Et parce qu’il a aidé la police à retrouver certains corps et qu’il a confessé ses crimes, Garavito a vu sa peine réduite à 22 ans.
Ce qui signifie que la Bête pourrait être bientôt libérée…

16. Charles Edmund Cullen — L’ange de la mort

Cullen, un Américain né en 1960, a travaillé dans plusieurs hôpitaux du New Jersey en tant qu’infirmier.
Il a confessé avoir tué 40 patients, pour la plupart âgés, entre 1984 et 2003, mais comme c’est le cas de bien des tueurs en série, on croit qu’il en a tué beaucoup plus, jusqu’à 400, ce qui en ferait le plus meurtrier de tous les tueurs en série américains.

Cullen empoisonnait ses patients avec des médicaments non prescrits ou en omettant de leur donner les médicaments prescrits.
Il changeait d’hôpital dès que des soupçons apparaissaient. Il a déclaré avoir voulu soulager les souffrances de ses patients, mais plusieurs de ses victimes n’étaient pas du tout en phase terminale.

Il a été condamné à la prison à vie, sans possibilité de libération conditionnelle.
Il est présentement détenu à la prison d’État du New Jersey.
Fait à noter, en 2006, il a donné l’un de ses reins au frère d’une ancienne petite amie.

17. Ricardo Ramirez — Le traqueur nocturne

Ricardo Ramirez est né au Texas en 1960. Son père le battait et son cousin, un vétéran du Vietnam, a tué sa femme devant lui alors que Ricardo n’avait que 13 ans.
De 1984 à 1985, cet adorateur de Satan a terrorisé les villes de Los Angeles et de San Francisco.

Il s’introduisait de nuit dans les maisons de ses victimes, tuait les hommes d’une balle dans la tête, puis frappait, violait et mutilait ses victimes, dont l’âge allait de 9 à 60 ans.
Il signait ses meurtres en dessinant des pentagrammes sur les murs des scènes de crime.

Il a été arrêté en 1985 et condamné à la peine de mort pour avoir commis 11 viols et 14 meurtres.
En octobre 1996, Ramirez a épousé en prison Doreen Lioy, une journaliste indépendante.
Le 7 août 2006, son appel a été rejeté par la Cour suprême de Californie.
Il est mort à l’hôpital le 7 juin 2013, âgé de 53 ans, de causes naturelles, dit-on.

18-19. Robert Wagner et John Bunting — Les tueurs de pédophiles

John Bunting, un Australien né en 1966, faisait partie avec Robert Wagner d’une clique de meurtriers qui ont fait 12 victimes entre 1992 et 1999, quand huit corps ont été découverts dans des tonneaux planqués dans une banque désaffectée, à Snowdon, une petite ville pauvre près d’Adélaïde, en Australie.

L’enquête a démontré que Bunting et ses complices avaient torturé leurs victimes en utilisant sur eux différents couteaux, une scie, et un outil de métallurgiste qui servait à leur infliger des décharges électriques aux parties génitales. Bunting, un ancien militant néonazi, a commencé sa série de meurtres en tuant un homme soupçonné de pédophilie et c’est ce que le groupe a continué de faire.

Au procès en 2003, la cour a décidé que Bunting était le leader du groupe et l’a condamné à 11 peines consécutives d’emprisonnement à vie sans possibilité de libération conditionnelle. Robert Wagner a été condamné à 10 peines consécutives sous les mêmes conditions.
En recevant sa sentence, il a déclaré :
« Les pédophiles faisaient des choses horribles aux enfants. Les autorités ne faisaient rien. J’ai décidé d’agir. J’ai agi. Merci. »

20. Yang Xinhai — Le tueur sans regrets

Yang est né en 1968, dans la province de Henan, en Chine, d’une famille très pauvre.
À 17 ans, il s’est mis à parcourir diverses provinces chinoises en travaillant comme journalier.
Par deux fois, il a été accusé de vol, puis pour tentative de viol, ce qui lui a valu cinq ans de prison.
Ce n’est qu’après sa libération, en 1999, qu’il s’est mis à tuer.
Il entrait la nuit dans la maison de ses victimes et tuait tous les occupants — des fermiers, en général — avec des haches, des marteaux et des pelles.
On s’est mis à le soupçonner à cause de son comportement bizarre lors d’une enquête policière de routine en 2003.

Après enquête, les policiers se sont aperçus qu’il était recherché pour meurtre dans quatre autres provinces.
Après son arrestation, Yang a admis avoir tué 65 personnes, en avoir violé 23 et sérieusement blessé cinq autres.
En février 2004, il a été déclaré coupable de 67 meurtres et de 23 viols et condamné à mort.
Il a été exécuté deux semaines plus tard.
L’homme n’a jamais exprimé de regrets.

« Quand je tuais des gens, a-t-il déclaré, j’avais du désir. Ça m’inspirait à en tuer plus. Je m’en fous s’ils ont le droit de vivre ou pas. Ce n’est pas de mes affaires. Je n’ai aucun désir de faire partie de la société. La société ne m’intéresse pas. »

Pourquoi je ne me suis pas arrêtée à la fiche wikipedia et que j’ai cherché des trucs sur des tueurs en série T_T j’ai envie de vomir maintenant…

# Liste de films, séries, livres (…) traitant des tueurs en série

Listes non exhaustive …

Les films

  • American Psycho – Mary Harron – 2000 – États-Unis
  • American Psycho 2: All American Girl – Morgan J. Freeman – 2002 – États-Unis
  • Barbe-Bleue – Georges Méliès – 1901 – France
  • Bernie – Albert Dupontel – 1996 – France
  • Bone Collector – Phillip Noyce – 1999 – États-Unis
  • Blue Velvet – David Lynch – 1986 – États-Unis
  • The Chaser – Na Hong-jin – Yoo Young-chul – 2008 – Corée du Sud
  • La Cité de la peur – Alain Berbérian – 1994 – France
  • Copycat – Jon Amiel – 1995 – États-Unis
  • Créance de sang – Clint Eastwood – 2002 – États-Unis
  • Dahmer le Cannibale – David Jacobson – 2002 – États-Unis
  • Dans la tête du tueur (téléfilm) – Claude-Michel Rome – 2004 – France (sur Francis Heaulme)
  • Dark City – Alex Proyas – 1998 – Australie, États-Unis
  • Dragon rouge (Red Dragon) – Brett Ratner – 2002 – États-Unis
  • Esther (Orphan) – Jaume Collet-Serra – 2009 – États-Unis, Canada, Allemagne, France
  • Fantômes contre fantômes – Peter Jackson – 1996 – États-Unis, Nouvelle-Zélande
  • From Hell – Albert et Allen Hughes – 2001 – Royaume-Uni, États-Unis, Tchécoslovaquie (sur Jack L’éventreur)
  • Gacy – Clive Saunders – 2003 – États-Unis (sur John Wayne Gacy)
  • Hannibal – Ridley Scott – 2001 – États-Unis, Royaume-Uni
  • Hannibal Lecter : Les Origines du mal (Hannibal Rising) – Peter Webber – 2007 – République tchèque, Royaume-Uni, France, Italie
  • Hot Fuzz – Edgar Wright – 2007 – Royaume-Uni, France, États-Unis
  • Ichi the Killer (Koroshiya) – Takashi Miike – 2001 – Japon
  • Identity – James Mangold – 2003 – États-Unis
  • J’ai rencontré le Diable (Akmareul boatda) – Kim Jee-woon – 2010 – Corée du Sud
  • Lovely Bones (The Lovely Bones) Peter Jackson – 2010 – États-Unis, Royaume-Uni, Nouvelle-Zélande
  • M le maudit (M – Eine Stadt sucht einen Mörder) – Fritz Lang – 1931 – Allemagne (sur Peter Kürten, Fritz Haarmann, Karl Grossmann)
  • Maniac – Franck Khalfoun – 2012 – France, États-Unis (sur Ed Gein)
  • Memories of Murder – Salinui chueok – Bong Joon-ho – 2003 – Corée du Sud
  • Millénium (Män som hatar kvinnor) – Niels Arden Oplev – 2009 – Suède, Danemark
  • No Country for Old Men – Joel et Ethan Coen – 2007 – États-Unis
  • Le Parfum, histoire d’un meurtrier (Das Parfum : Die Geschichte eines Mörders) – Tom Tykwer – 2006 – Allemagne, Espagne, France
  • Phenomena – Dario Argento – 1985 – Italie
  • Psychose (Psycho) – Alfred Hitchcock – 1960 – États-Unis (sur Ed Gein ?)
  • Les Rivières pourpres – Mathieu Kassovitz – 2000 – France
  • Saw – James Wan – 2004 – États-Unis, Australie
  • Seven – David Fincher – 1996 – États-Unis
  • Le Silence des agneaux (The Silence of the Lambs) – Jonathan Demme – 1991 – États-Unis
  • Le Sixième Sens (Manhunter) – Michael Mann – 1986 – États-Unis
  • Sin City – Robert Rodriguez et Frank Miller – 2005 – États-Unis
  • Sweeney Todd : Le Diabolique Barbier de Fleet Street (Sweeney Todd : The Demon Barber of Fleet Street) – Tim Burton – 2007 – États-Unis, Royaume-Uni
  • Tueurs nés (Natural Born Killers) – Oliver Stone – 1994 – États-Unis (sur Charles Starkweather)
  • Zodiac – David Fincher – 2007 – États-Unis (sur le Tueur du Zodiaque)

Documentaires

  • Aileen : Life and Death of a Serial Killer – Amazon Prime
  • Catching Killers – Netflix
  • Don’t F**k With Cats – 3 épisodes – sur Luka Rocco Magnotta – Netflix
  • Inside the Criminal Mind – 4 épisodes – Netflix
  • Ted Bundy : autoportrait d’un tueur – 4 épisodes – Netflix
  • The Confession Tapes – Netflix
  • Tueurs en série, les monstres invisibles – myCanal

Séries TV

  • Bates motel (2013-2018)
  • Des (2020)
  • Dexter (2006-2022)
  • Esprits criminels (2005-2020)
  • Hannibal (2013-2015)
  • Le Parfum (2018)
  • Le Serpent (2021)
  • Luther (2010-2019)
  • Mindhunter (2017-2018)
  • Scream (2015-2019)
  • The Fall (2013-2016)
  • The following (2013-2016)
  • True Detective (2014-)
  • Who killed Sara ? (2021-2022)
  • You (2018-)

Bande Dessinée

  • Alice Matheson – Jean-Luc Istin
  • Deathtopia – Yoshinobu Yamada
  • Ed Gein – Eric Powell
  • Edmund Kemper – Stéphane Bourgoin, Jean-David Morvan
  • From Hell – Alan Moore
  • Gérard Schaefer – Stéphane Bourgoin, Jean-David Morvan
  • Haarmann, le boucher de Hanovre – Isabel Kreitz
  • Henri Désiré Landru – Christophe Chabouté
  • Histoires vraies de Serial Killers en bande dessinée – Elie Chouraqui
  • L’ogre des Ardennes – Stéphane Bourgoin, Jean-David Morvan
  • Lady Mechanika – Joe Benitez
  • Mon ami Dahmer – Derf Backderf
  • Monster – Naoki Urasawa
  • MPD Psycho – Shou Tajima
  • Route End – Kaiji Nakagawa
  • Ted Bundy – Stéphane Bourgoin, Jean-David Morvan
  • Zodiaque – Éric Corbeyran

Romans

  • American Psycho – Bret Easton Ellis
  • Dexter – Jeffry P. Lindsay
  • Dix petits nègres – Agatha Christie
  • Dragon rouge – Thomas Harris
  • Hannibal – Thomas Harris
  • La Barbe bleue – Charles Perrault
  • La patience du diable – Maxime Chattam
  • La trilogie du mal – Maxime Chattam
  • Le collectionneur – Fiona Cummins
  • Le Désosseur – Jeffery Deaver
  • Le parfum – Patrick Süskind
  • Le poète – Michael Connelly
  • Le Silence des agneaux – Thomas Harris
  • Le talentueux Mr Ripley – Patricia Highsmith
  • Les hommes qui n’aimaient pas les femmes – Stieg Larsson – Millénium 1
  • Level 26 – Anthony E. Zuiker
  • Lontano – Jean-Christophe Grangé
  • Misery – Stephen King
  • Ne fais confiance à personne – Paul Cleave
  • Postmortem – Patricia Cornwell
  • Psychose – Robert Bloch
  • Seul le silence – R. J. Ellory
  • Seven -nAnthony Bruno
  • Un tueur sur la route – James Ellroy
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Cécile
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Cécile

Co-créatrice de la communauté Bidouilleuse de code Créatrice de bugs / features Boulette officielle Mon ancien pseudo était Waha Mon but dans la vie : conquérir le monde à dos de drosophile Mes animés préférés : host club, black lagoon, durarara, deadman wonderland, excel saga, Gurren Lagann, samurai champloo Mes mangas préférés : Goth, Death note, Deadman Wonderland, Perfect World, Attaque des titans, Seven Deadly Sins... Mes films préférés : Arrietty, Summer Wars, Garden State, une vie moins ordinaire,Le seigneur des Anneaux, Bienvenue a gattaca, La traversée du temps, le chateau ambulant, le voyage de chihiro, princesse mononoke, John Wick Mes séries TV préférées : Nerdz, le visiteur du futur, doctor who,Izombie, Stranger Things, The boys, Preacher

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