[Fête] La Saint-Valentin & Le White Day
A la base, dans l’antiquité, entre mi-janvier et mi-février, c’était le mois de Gamélion qui fêtait le mariage de Zeus a Héra, du coup on y fêtait l’amour et la fertilité :p
Dans la Rome antique, on fêtait les lupercales le 15 février, en hommage au Dieu Lupercus de la fertilité :p
Bon les prêtres de Lupercus couraient à moitié nus avec des morceaux de peaux de chèvres a la main dans les rues de Rome après avoir sacrifiés des moutons et bus du vin… les jeunes filles qui se faisant toucher par les peaux de chèvres étaient alors fertiles…
Pi le 14 février est la date de la fête de 3 martyrs appelés Valentin mais apparemment, ce n’était pas la fête des amoureux mais plutôt des célibataires (pour contrecarrer la fête des Lupercales :p) !!
Les filles célibataires ce cachaient et les hommes devaient les trouver…. le couple ainsi formé devait se marier dans l’année…
La première mention de la fête des amoureux est venue au XIVe siècle en Angleterre d’après les récits d’Othon de Grandson…
Au Japon, cette fête a été importée au cours du XXè siècle mais quelques modifications ont eu lieu …
Comme tout le monde le sait la Saint Valentin se déroule le 14 février, et ce jour là, seules les femmes peuvent offrir du chocolat (ou un petit cadeau) aux hommes.
Un mois plus tard, le 14 mars a lieu le white day, jour où les hommes se doivent d’offrir à leur Valentine un petit cadeau 🙂
Je vous propose un article repris sur wikipedia qui est quand même plus propre que mon blabla
L’origine réelle de cette fête est attestée au XIVe siècle dans la Grande-Bretagne encore catholique où le jour de la Saint-Valentin du 14 février était fêté comme une fête des amoureux car l’on pensait que les oiseaux choisissaient ce jour pour s’apparier.
Restée vivace dans le monde anglo-saxon, comme Halloween, cette fête s’est ensuite répandue à travers le continent à une époque récente.
On retrouve ce même rapprochement de la Saint-Valentin avec les amoureux dans les poèmes d’Othon de Grandson, vivant en Angleterre, de Chaucer et de son contemporain Charles d’Orléans (1394-1465) alors retenu captif en Angleterre qui fait souvent allusion à la Saint-Valentin, jour où les amoureux se choisissaient leur partenaire ou renouvelaient leur serment.
Selon le comte d’Argenson, Charles d’Orléans aurait choisi ce saint comme patron des amoureux en souvenir de la « cour d’Amour » que tenait chez elle sa mère Valentine Visconti, mais peut-être, résidant alors en Angleterre, n’a-t-il fait que reprendre les mêmes sources folkloriques que Chaucer ?
Valentin de Terni fêté le 14 février est désigné par l’Église catholique comme saint patron des amoureux avec le pape Alexandre VI qui lui donne le titre de « patron des amoureux » en 1496, ce qui n’empêche pas l’Église de combattre la tradition du valentinage.
Les documents sont assez abondants jusque vers le milieu du XIXe siècle pour permettre de constater l’extension de la coutume dans l’aristocratie européenne puis sa diffusion dans le milieu populaire au XVIIIe siècle, ce qui explique que la Vie des Saints d’Adrien Baillet en 1704, ne mentionne pas encore, dans la rubrique consacrée à Saint-Valentin, le fait qu’il serait le patron des amoureux.
Cette coutume ne se déroule pas toujours le 14 février.
Au cours de la semaine des valentines, ces dernières reçoivent une lettre de leur valentin qui se propose de les accompagner le jour de la fête des brandons.
La Saint-Valentin comme fête commerciale se développe aux États-Unis au milieu du XIXe siècle, avec la vente de cartes qui rappellent les petits billets que s’échangeaient le Valentin et sa Valentine.
La Saint-Valentin est devenue une fête laïque au XXe siècle.
Plusieurs saints différents des premiers temps du christianisme, nommés Valentin, sont en effet l’objet de vitae hagiographiques légendaires.
Cette confusion des origines explique que la fête religieuse de Saint Valentin a été rayée du calendrier liturgique romain en 1969 par le pape Paul VI, mais a été conservée dans les calendriers régionaux.
Au XXe et XXIie siècles, la Saint-Valentin reste une fête commerciale pour certains, une occasion de célébrer l’amour pour d’autres.
À l’envoi de billets au XIXe siècle a succédé l’échange de cartes de vœux.
Cependant, en Amérique du Nord, les échanges de cartes ne se font pas selon la conception européenne où la carte de Saint-Valentin est envoyée à une personne « unique ».
Il n’est pas rare qu’une personne y envoie une dizaine de cartes, et même que des élèves d’école primaire en envoient à leur maîtresse d’école.
En France, le dessinateur Raymond Peynet est l’auteur d’illustrations emblématiques des couples d’amoureux dont l’une a été reprise sur un timbre « Saint-Valentin de Peynet » par la Poste.
À Strasbourg, un événement lui est dédié : Strasbourg mon amour ainsi qu’à Nancy : Nancy, l’amour au cœur
Leur fête a été fixée à cette date par décret du pape Gélase Ier, en 495.
Ils sont mentionnés depuis dans les premiers martyrologes :
- Valentin de Rome, un prêtre qui a souffert le martyre à Rome dans la seconde moitié du IIIe siècle et qui a été enterré sur la Via Flaminia
- Valentin de Terni, un moine ou un prêtre, martyrisé à la même époque et décapité au même endroit
- Valentin de Rhétie, moine gyrovague et prédicateur du Ve siècle
Selon le Martyrologe romain de 1705, les deux premiers Valentin seraient en fait une même personne, présentée sous ses deux fonctions successives.
Son culte s’est propagé le long de la Via Flaminia, de Terni à Rome et jusqu’en Rhétie (Bavière) qui reçoit ses reliques, ce qui explique que l’on vénère sous le nom de Saint Valentin trois personnages différents qui n’en font en réalité qu’un seul.
Cette croyance est mentionnée dans les écrits de Geoffrey Chaucer au XIVe siècle.
Il était courant durant cette période que les amoureux échangent des billets et s’appellent chacun leur valentin.
Un de ces billets du XIVe siècle se trouverait à la British Library.
Il est probable que nombre de légendes sur la Saint-Valentin ont été inventées pendant cette période. Parmi ces légendes, on trouve celles-ci :
La veille du martyre de saint Valentin, il a glissé un « valentin » à la fille du geôlier qui aurait lu « de la part de votre Valentin ».
Pendant une période d’interdiction de mariage des soldats romains par l’empereur Claude II, saint Valentin arrangeait secrètement les mariages. Dans la plupart des versions de cette légende, le 14 février est la date liée à son martyre.
Ce fut Othon de Grandson, lors de la deuxième moitié du XIVe siècle, poète et capitaine vaudois à la cour d’Angleterre, qui fit connaître cette coutume dans le monde latin, notamment à la cour de Savoie : trente pour cent de sa poésie est dédiée à cette tradition.
Citons par exemple La Complainte de Saint Valentin (I et II), La Complaincte amoureuse de Sainct Valentin Gransson, Le Souhait de Saint Valentin et Le Songe Saint Valentin.
Au début du xve siècle, Charles d’Orléans fit connaître l’œuvre d’Othon à la cour de France.
Il écrivit lui-même plusieurs poèmes dédiés à la Saint-Valentin.
Par la suite, cette tradition se perdit dans le monde latin et ne fut réactualisée qu’au XIXe siècle.
Ils rappellent même que dans la calendrier du VIe et Ve siècle, de l’Athènes antique, la période de mi-janvier à mi-février était le mois de Gamélion, consacré au mariage sacré de Zeus et de Héra, mais on peut difficilement croire, sans sources probantes, que son souvenir ait traversé deux mille ans d’histoire alors que le calendrier attique avait depuis longtemps disparu vers le troisième siècle avant J.-C. et que son souvenir ne fut tiré de l’oubli que par les érudits de la Renaissance.
Certes, dans la Rome antique, le 15 février étaient fêtées les Lupercales ou festival de Faunus, le dieu de la fécondité, appelé Lupercus car il éloignait les loups.
Les Luperques, prêtres de Lupercus, sacrifiaient des chèvres au dieu.
Avec le couteau sanglant, les prêtres touchaient le front de deux jeunes patriciens, un garçon et une fille.
Un bouc était ensuite sacrifié, et de sa peau étaient fabriquées des lanières.
Les Luperques, semblables à une troupe de Faunes, couraient alors nus autour du Palatin en frappant, avec les lanières, les femmes qui se mettaient sur leur passage pour recevoir don de fertilité conformément à l’oracle de Junon, protectrice du mariage et de la maternité.
Néanmoins cette fête antique, faisant renaître la sauvagerie primitive des temps rustiques de Rome, bien plus proche de certaines fêtes carnavalesques subsistantes, peut difficilement être assimilée à une fête des amoureux et cela d’autant plus que le mois consacré à Vénus était en réalité le mois d’avril.
À partir des Kalendes d’avril durant trois jours les jeunes-filles ornées de couronnes de fleurs se répandaient dans les rues, et, après avoir édifié des cabanes décorées de myrte, y célébraient la déesse Vénus dans des chœurs.
La rose représente 80 % des ventes.
La Saint-Valentin s’est popularisée également en Inde et au Pakistan, provoquant l’hostilité de certains groupes opposés à cette influence occidentale.
En Chine, il existait déjà une fête médiévale dédiée aux amoureux, la Qixi, « Saint-Valentin chinoise » tenue le septième jour de la septième lune.
Depuis les années 1980, la Saint-Valentin du 14 février connaît une popularité importante, notamment chez les jeunes, qui génère diverses activités commerciales.
En Algérie, la Saint-Valentin (Aid El houb), fêtée le 14 février, est plus populaire chez les jeunes.
Les couples s’offrent ce jour-là des roses et du chocolat et plus rarement d’autres cadeaux.
Dans les écoles, on parle aussi d’élèves qui offrent des roses à leurs maîtresses.
Au Liban, ce jour-là, les amoureux s’offrent des chocolats, des gâteaux, des roses et d’autre cadeaux symbolisant l’amour.
Les lycées et collèges organisent, pour la Saint-Valentin, le Red Day, où les élèves viennent habillés en rouge sans porter l’uniforme scolaire et où il y a vente de gâteaux, de chocolat, et des échanges de câlins et de cadeaux.
En Tunisie, la Saint-Valentin, appelée Aïd el hob (عيد الحب, « la fête de l’amour »), est très populaire ; les couples profitent de ce jour pour s’offrir des cadeaux et organiser des sorties romantiques ou des repas en tête-à-tête.
Au Brésil, on ne parle pas de Saint-Valentin mais de dia dos namorados (jour des amoureux), fêté le 12 juin.
Dans de nombreux pays d’Amérique latine hispanophone comme la Bolivie, la Colombie et le Pérou, la fête s’appelle día del amor y amistad (« jour de l’amour et de l’amitié »).
En Bolivie, la fête se tient le 21 septembre, début du printemps dans l’hémisphère austral, la date du 14 février correspondant à l’attaque chilienne de 1879 et l’occupation du port d’Antofagasta à l’issue de la guerre du Pacifique.
En Colombie, l’équivalent de la Saint-Valentin est fêté le troisième samedi du mois de septembre.
En Iran, Sepandarmazgan (سپندارمذگان) ou Esfandegan, est un festival où les gens expriment l’amour envers leurs mères et épouses, et c’est aussi une célébration de la terre dans la culture perse antique.
En Israël, Tou Beav (ט »ו באב) est un jour dont la signification peut se rapprocher de la Saint-Valentin.
Il est fêté au mois de juillet ou d’août (date grégorienne changeant suivant le calendrier hébraïque).
En Chine, à côté de la Saint-Valentin, il existe une fête traditionnelle, le Qi Qiao Jie (qǐqiǎo jié, 乞巧节), pour les amoureux, provenant d’une légende ancienne, dont la date est le septième jour du septième mois du calendrier lunaire.
Au Pays de Galles, on fête également la Sainte-Dwynwen le 25 janvier.
Les femmes ne sont pas obligées d’offrir du chocolat seulement à leur amoureux…
Il existe en effet 3 types de chocolats :
– Giri-choco (義理チョコ) : « chocolat de courtoisie »
Ce sont les chocolats à offrir à la famille, aux collègues, aux patrons… c’est une sorte d’obligation et il y a souvent des petits concours pour savoir qui en aura reçu le plus…
– Honmei-choco (本命チョコ) : « Chocolats du favori »
Ce sont les chocolats à offrir à son amoureux <3
Ils sont souvent fait main avec de jolies décorations.
– Tomo-choco (友チョコ) : « chocolats de l’amitié »
Ce sont les chocolats à offrir aux ami(e)s. Pour le coup ce sont souvent les chocolats que les filles offrent à leur copines !
Il y a aussi les papa choco ou les Jibun Choco… Les premiers sont pour les papas et les seconds… pour soit même :foreveralone:
Les jeunes femmes timides se servent de cette journée pour se déclarer à l’élue de leur cœur !
Les hommes qui ont reçu du chocolat de la part d’une femme doivent à leur tour offrir un petit cadeau.
ça peut être du chocolat (blanc), des marshmallow (blancs), de la lingerie blanche ou des bijoux.
Pour la plupart, ce sont des chocolats de politesse (Giri-choco) mais pour la personne aimée, attention, ce sera un cadeau appelé sanbaigaeshi ( 三倍返し : triple retour) qui « devra » avoir trois fois plus de valeur que le cadeau reçu !
Les hommes voulant à leur tour se déclarer (même s’ils n’ont pas reçu de chocolat), offrent à l’élue de leur cœur un ruban blanc…
L’élue aura ensuite le choix de refuser ou d’accepter les sentiments (elle devra alors porter le ruban dans ses cheveux ou à un autre endroit visible).
L’absence de cadeau en retour doit être considéré comme le signe d’un amour unilatéral.
Ce concept lancé au Japon s’est étendu à la Corée du Sud, à Taïwan et à Hong Kong.
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