Knights of Sidonia

Il y a 1000 ans, l’humanité a presque été entièrement détruite par les terribles Gaunas.
Les humains ayant survécu se sont réfugiés dans de gigantesques vaisseaux-villes, qui parcourent l’espace en quête de ressources.
Leur seule ligne de défense contre les Gaunas sont les Sentinelles, des armures pilotées par de jeunes gens soigneusement sélectionnés…
C’est dans l’un de ces vaisseaux interstellaires, le « Sidonia », que vit Nagate Tanikaze.
Terré dans les souterrains de la ville avec son grand-père, il n’avait encore jamais eu de contacts avec d’autres humains, jusqu’à ce que sa quête de nourriture le pousse dans les étages supérieurs.
Arrêté pour vol, Nagate est conduit directement dans les hautes sphères de la ville, où on lui fait une étonnante proposition : devenir le pilote du Tsugumori, une armure légendaire de l’ancienne génération…

Malgré un scénario de base assez classique, Tsutomu Nihei a réussi à créer un univers qui se révèle pour l’instant être très original.
Les humains ont en effet dû s’adapter à leurs nouvelles conditions de vie, et entre autres bizarreries, on trouve : se nourrir par photosynthèse, se reproduire par clonage, hybridations homme-animal, création d’un 3ème sexe…
Les Gaunas apparaissent comme des créatures terrifiantes, et j’ai hâte d’en savoir plus à leur sujet !
Tout au long de l’histoire plane un sentiment de malaise… on sent bien qu’il se passe des choses louches, et qu’on ne nous dit pas tout !
L’histoire avance (trop ?) vite, et les révélations se succèdent à chaque chapitre.
Graphiquement, l’auteur reste fidèle au style qui a fait sa renommée (Blame, Abara, Noise, Biomega, Wolverine : Snikt,…) : un graphisme agréable qui colle bien avec l’histoire.
Présence également d’un peu de fan-service, et c’est dommage !
J’ai trouvé ces scènes maladroites, elles manquent d’originalité et ne collent pas vraiment à l’univers de la série.